Emotions

et langage universel.



https://www.sommeil-paradoxal.com





1 – Evolution du langage selon les mythes :

Ziggurat :
Terme akkadien désignant un édifice religieux à degrés de la mésopotamie.

Nabuchodonosor II : (604-561 av. J.-C.)
Roi de Babylone, son nom signifie en akkadien : « Ô Nabû, protège mon fils aîné ! », Nabû étant la divinité babylonienne de la sagesse, fils du dieu Marduk.
Il régna sur un vaste empire après la disparition de l’empire assyrien.

Lorsqu'il devient roi, Nabuchodonosor II ne manque ni d'expérience ni d'ambition.
Lorsqu’il retourne au Levant pour recevoir le tribut des souverains de la région, celui de Juda, Joakim, refuse de payer. Sa capitale, Jérusalem, est alors assiégée, puis prise en 597. Joakim y perd la vie, et son fils Joachin ainsi que les autres notables et lettrés du royaume sont déportés à Babylone.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nabuchodonosor_II

Marduk :
Dieu agraire d'importance secondaire à l'origine, Marduk finira par supplanter Enlil comme dieu suprême du panthéon babylonien. Il acquiert toute son importance sous le règne de Nabuchodonosor Ier, souverain de Babylone de 1125 environ à 1104 av. J.-C. On lui associe le dragon, la planète Jupiter et le nombre 50.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marduk

Etemenanki : nom sumérien d’une tour construite à Babylone en l’honneur du dieu Marduk, et dont on pense qu’elle a inspiré le mythe de la tour de Babel.

Malédiction : On notera que l’Etemenanki n’est pas un symbole de l’orgueil des hommes, mais celui d’allégeance au dieu protecteur Marduk.
Le mythe de Babel marque, quant à lui, l’apparition du nouveau dieu des hébreux, un dieu puissant qui punit ceux qui lui manquent de respect.

Loi de Coulomb: La loi de Coulomb exprime, en électrostatique, la force de l'interaction électrique entre deux particules chargées électriquement.
En d’autres termes, il s’agit de la manière dont deux particules « communiquent » et interagissent entre elles. [NdA : l’univers nous parvient par l’intermédiaire d’ondes diverses qui, traduites par le langage mathématique, nous « informent » de son état].

Les sentiments chez la daurade :
Les insectes souffrent-ils ?
Difficile d’apporter une réponse alors que l’on constate qu’un individu blessé peut poursuivre une activité normale. Par exemple, un criquet qui se fait dévorer par une mante religieuse continue de manger.
Science & Vie Questions-Réponses n°29

Aujourd’hui, après des siècles de déni, la sensibilité animale est devenue un domaine de recherche très actif. Jusqu’ici, on n’avait prouvé son existence que chez certains mammifères (dont les chiens) et chez les primates…
Or voilà que des chercheurs de l’Institut universitaire de Lisbonne, au Portugal, viennent d’étendre la faculté d’éprouver des sentiments aux poissons, plus précisément aux daurades.
Pour cela, ils ont puisé dans un ensemble de signaux biologiques dont on sait par des études antérieures qu’ils reflètent un état émotionnel.

Ils ont alors vérifié que le mécanisme cérébral et physiologique de ces poissons ressemble très fortement à celui des espèces « à sentiments prouvés ».
Un résultat qui, s’il se confirme, indiquerait que cette faculté est apparue très tôt dans l’évolution chez des ancêtres communs aux poissons et aux mammifères, voici quelque 375 millions d’années…
Science & Vie Questions-Réponses n°36

Mone de Campbell :
Des singes cercopithèques, les mones de Campbell, combinent différents cris pour communiquer avec leurs semblables. Même si elle est embryonnaire, cette étonnante syntaxe est la plus complexe qui ait été découverte chez les animaux.
Au sein de ces groupes, le plus bavard est le mâle chef de meute, qui possède un répertoire de cris différents des cris des femelles. Ces mâles utilisent six cris d'alarme, Boom, Krak, Hok, Hok-oo, Krak-oo et Wak-oo,
Les « mots » de base du mone de Campbell sont :
Boom : « il n'y a pas de prédateur » ;
Hok : « attention, aigle » ;
Krak : « attention, léopard ».

S'ils ajoutent un suffixe -oo, leur signification change :
Hok-oo : « il y a quelque chose en haut dans le voisinage» ;
Krak-oo : « attention danger ! » ;
Wak-oo : « il y a quelque chose en haut mais pas dans le voisinage».

Ensuite s’ils combinent ces cris en unités syntaxiques, elles-mêmes combinées en phrases, ou propositions, ils peuvent alors signifier : Krak Hok-oo, soit « attention, il y a un léopard en haut dans le voisinage ». Une fois le danger passé, ils concluront d'un Krak Boom-Boom : « le léopard s'éloigne ».
https://lejournal.cnrs.fr/articles/culture-et-communication-chez-les-singes

Les migrations humaines :
Le plus vieil homme moderne connu à ce jour a été exhumé en 2017 à Djebel Irhoub, au Maroc. On estime son âge à 300 000 ans.
Tous les non-Africains actuels descendent de quelques milliers d’individus qui ont quitté l’Afrique il y a probablement 60 000 ans. Ceux-ci étaient très proches de groupes vivant de nos jours en Afrique de l’Est, dont les Hadza de Tanzanie.

Quelque part au cours de leur périple, peut-être au Moyen-Orient, ces Homo sapiens voyageurs ont eu des rapports sexuels avec une autre espèce, les néandertaliens. Puis, plus à l’est, ils se sont mêlés aux dénisoviens, une autre espèce éteinte du genre Homo.
À mesure de leurs déplacements, les hommes modernes ont formé de nouveaux groupes isolés des autres. Au fil du temps, chaque groupe a acquis un ensemble de mutations génétiques qui lui sont propres.
C’est ainsi que les populations vivant sur les hauts plateaux d’Éthiopie, du Tibet et de l’Altiplano andin ont bénéficié d’une mutation leur permettant de supporter le manque d’oxygène à haute altitude. D’autres mutations ont aidé les Inuits à s’adapter à un nouveau régime alimentaire d’origine marine, riche en acides gras.
La mutation concernant la couleur de la peau s’est propagée, quant à elle, assez tardivement en Europe, il y a environ 8 000 ans, via des populations venues du Moyen-Orient.
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/la-grande-migration-de-lhomo-sapiens

Matériaux de construction : L'argile, les roseaux et le goudron étaient principalement utilisés pour la construction des ziggourats. L'argile était moulée pour obtenir des briques et le goudron servait de mortier. Ces tours étaient pleines, c'est-à-dire sans espaces vides intérieurs.
Le choix de la brique de terre argileuse repose sur des considérations pratiques et économiques ; la zone marécageuse de Babylone offrait une quantité très importante de terre argileuse, facile à travailler. Cependant, la terre crue est un matériau friable et peu résistant. Les Mésopotamiens y auraient remédié en optant pour une pyramide à degrés, plus haute mais moins massive.
Pour lutter contre l'érosion, la ziggourat comportait un parement de briques de terre cuite, plus résistantes. Les briques vernissées complétaient le haut du bâtiment et jouaient le double rôle de protection et de décoration.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Etemenanki

Briques : D'abord modelée, la brique apparaît entre le huitième et le septième millénaire av. J.-C., dans la région du Tigre et de l'Euphrate. Les premières maisons en brique ont été découvertes en Mésopotamie.
La brique crue est simplement moulée, puis séchée au soleil pour la rendre plus résistante. Elle permet de monter des habitations ou des monuments comme la pyramide d'Amenemhat III, mais reste fragile et résiste mal aux intempéries.
Son utilisation se généralise au quatrième millénaire, avec l'invention et l'emploi du moule à briques aux dimensions normalisées, donnant naissance aux premières cités urbaines.
La cuisson de la brique est expérimentée en 2500 av. J.-C., en Mésopotamie et dans la vallée de l'Indus. La cuisson permet de réaliser des constructions plus imposantes. La brique de terre cuite constitue la première pierre artificielle, longtemps avant le béton de ciment.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brique_(mat%C3%A9riau)

Cité Etat : Le terme de cité-État est appliqué aux micro-États se partageant la Basse Mésopotamie à la période des dynasties archaïques (2900-2340 av. J.-C.), peut-être déjà en place à la période précédente, la période d'Uruk (4100-2900 av. J.-C.). Elles sont dirigées par un roi, sont délimitées par des remparts et chacune a ses propres institutions politiques et religieuses.
Les principales cités-États sont Ur, située sur l'Euphrate, Uruk, Lagash, Kish et Umma. Elles sont intégrées par Sargon, roi de Sumer et d'Akkad, dans le premier empire historique, autour de 2340 av. J.-C.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9-%C3%89tat

Genese 1 : Dieu nomme ses créations matérielles. Bible Louis Segond (1910)
1 - Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

2 - La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

3 - Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.

4 - Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.

5 - Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.

6 Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.

7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.

8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.

9 Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.

10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
Dans ce texte, Dieu crée et nomme, mais il est seul et ne communique pas.


Genese 2 : L’homme nomme les êtres vivants. Bible Louis Segond (1910)
19 - L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.

20 - Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui.
En nommant les animaux, l’homme développe le langage qui lui permettra de communiquer avec ses semblables.
https://www.bible.com/fr/bible/93/GEN.2.lsg


Origine du nom Adam : La première tentative d’explication de la création de l’homme se trouve dans une œuvre mésopotamienne, le Poème d’Atrahasis (vers 1700 av. J.-C.) : l’homme y est fabriqué par Ea (Enki), à base d’argile et du sang d’un dieu mineur sacrifié.
Dans l’Épopée de Gilgamesh, on trouve l’expression « redevenir argile », qui signifie mourir.
Dans la mythologie égyptienne, c’est le dieu-potier Khnoum qui façonne sur son tour les hommes avec de la glaise.
Cette origine de l’homme à partir d’argile va se retrouver dans tous les textes ultérieurs.

Le nom générique adam (« humanité ») se retrouve dans plusieurs langues sémitiques. Ainsi, des tablettes d'Ougarit révèlent qu'en langue ougaritique, l'humanité se dit « adm » qui donne en hébreu « Adam », le premier homme.
Le récit de la Genèse l'a rapproché du mot adamah, « terre ».
https://www.universalis.fr/encyclopedie/adam/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam

Projection : CNTRL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) : En psychologie, manière personnelle de voir le monde extérieur au travers de ses habitudes de vie, de pensée, de ses intérêts (d'apr. Méd. Psychanal. 1971).]

Communication universelle : CNTRL : Qui s'étend à l'univers entier, qui embrasse la totalité des êtres et des choses.

La femme adultère :
1 - Jésus se rendit au mont des Oliviers.

2 - Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner.

3 - Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule

4 - et dirent à Jésus: « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.

5 - Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? »

6 - Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser.

Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.

7 - Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: « Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »

8 - Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.

9 - Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers ; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.

10 - Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: « Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a donc condamnée ? »

11 - Elle répondit: « Personne, Seigneur. » Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus. »


Le Coran et l'enfant :
Ne touchez point aux biens de l'orphelin, à moins que ce ne soit d'une manière louable pour les faire accroître, jusqu'à ce qu'il ait l'âge fixé. Remplissez vos engagements, car les engagements, on en demandera compte.
[ Sourate 17 - Verset 34 ]
De nombreuses sourates sont consacrées à l’héritage, l’éducation, la protection qui lui sont accordés. Même si ces textes semblent injustes, en particulier pour la fille, il ne faut pas oublier qu’ils se situent à une époque ou l’enfant et la femme n’avaient aucun droit.
Ces nouvelles règles instituées par Muhammad constituaient donc une avancée exceptionnelle. Il semble bien qu’ensuite les pouvoirs politiques en place aient figé l’évolution au point que, 2500 ans plus tard, si le garçon a continué à bénéficier des privilèges de l’homme adulte, la fillette devenue femme est le plus souvent demeurée l’esclave de l’autorité masculine.

Le message des prophètes :
Evangiles Jean 15:12 : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

Coran (Sourate 48-verset 5) : « Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends ».
Adaptation à l'altitude :
L’adaptation à la haute altitude chez l'homme est une adaptation de populations humaines, spécialement les Tibétains, certains habitants des Andes et des hauts plateaux éthiopiens, qui ont acquis une capacité unique à survivre à de très hautes altitudes.

Par rapport aux populations vivant à plus basse altitude, celles vivant en haute montagne ont subi d'importants changements physiologiques et génétiques, en particulier des systèmes de régulation de la respiration et de la circulation sanguine.

De façon remarquable, les Tibétains, qui ont vécu à haute altitude depuis seulement 3 000 ans, ne présentent pas de concentrations élevées d'hémoglobine pour faire face à la moindre disponibilité de l'oxygène comme observé dans d'autres populations installées temporairement ou récemment à des altitudes élevées. Au lieu de cela, ils inhalent plus d'air à chaque respiration et respirent plus rapidement que les populations de plaine ou des Andes. Les Tibétains ont une meilleure oxygénation dès la naissance, et une plus grande capacité pulmonaire totale tout au long de leur vie.
En 2010, pour la première fois, les gènes responsables des caractères adaptatifs ont été identifiés avec le séquençage du génome de 50 Tibétains et de 40 Chinois Han de Pékin.

Comme lesTibétains, les Andins, qui ont vécu à haute altitude depuis plus de 11 000 ans, n'affichent pas un taux d'hémoglobine remarquable. Cependant, ils ont augmenté le niveau d'oxygène dans leur hémoglobine, c'est-à-dire que leur sang transporte plus d'oxygène par unité de volume sans nécessiter d'accélération du rythme respiratoire.
Parmi les Quechuas de l'altiplano, il existe une mutation importante de NOS3, le gène codant la synthase endothéliale de l'oxyde nitrique (eNOS), qui est associé à des niveaux plus élevés d'oxyde nitrique en haute altitude.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptation_humaine_%C3%A0_la_haute_altitude#


2 – Le retour de la communication sensible :

Intuition : (CNTRL) Action de deviner, pressentir, sentir, comprendre, connaître quelqu'un ou quelque chose d'emblée, sans parcourir les étapes de l'analyse, du raisonnement ou de la réflexion; résultat de cette action; aptitude de la personne capable de cette action.

Exégète : (du grec eksêgêtês, interprète) 1. Dans la Grèce antique, celui qui interprétait les rites, les oracles, les prodiges, les songes. (Larousse)
Exégète, subst. masc. Celui qui fait l'exégèse d'un texte, qui interprète la pensée d'un auteur.
Celui qui se consacre à l’analyse interprétative des textes sacrés. (CNTRL)

Apôtre :
Larousse : bas latin apostolus, du grec apostolos, envoyé de Dieu.
1-Nom qui désigne, dans les premiers temps de l’Eglise, soit les 12 disciples choisis par Jésus () soit les premiers messagers de l’Evangile appelés par vocation particulière.
2-Nom de ceux qui ont , les premiers, porté l’Evangile dans une ville ou dans un pays.

Apocalypse : Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription du terme grec ἀποκάλυψις / apokálupsis signifiant « dévoilement » ou, dans le vocabulaire religieux, « révélation ».
Le terme, s'est éloigné au fil des siècles de son sens d'origine pour souvent évoquer une catastrophe qui suggère la fin du monde.
Si l’on veut lui conserver ces deux sens, il évoquerait alors la fin d’un fonctionnement catastrophique du monde, aboutissant à la découverte d’un comportement nouveau.
Si l’on s’attarde alors aux derniers événements « catastrophiques » qui bouleversent notre planète, ils ouvrent les yeux sur ces deux sens :
- l’extinction de toute vie,
- ou la prise de conscience (révélation) des comportements à adopter pour nous diriger vers un monde meilleur.

Lapidation : La Torah et le Talmud prescrivent la lapidation comme punition pour un certain nombre d’infractions. Au cours des siècles, le judaïsme rabbinique a instauré un certain nombre de contraintes procédurales (d’exigences, obligations) qui ont rendu ces lois pratiquement inapplicables.
Bien que la lapidation ne soit pas mentionnée dans le Coran, la jurisprudence islamique classique (fiqh) a imposé la lapidation comme un hadd (peine prescrite par la charia) pour certaines formes de zina (rapports sexuels illicites) sur la base de certains hadîths (paroles et actions attribuées au prophète musulman Muhammad, mais jamais écrites par lui-même).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lapidation

Jésus signification biblique :
Le nom Jésus est simplement une forme grecque de Josué, un nom commun parmi les Juifs. Le même verset fait également allusion à la signification du nom : le Seigneur devait être nommé Jésus car « il sauvera son peuple de ses péchés ». Le nom Jésus signifie « Le Seigneur sauve » ou « Le Seigneur est le salut ».
https://surjesus.com/jesus-signification-biblique/

Jésus vient du grec ancien Ἰησοῦς, Iēsoûs, lui-même issu du prénom hébreu ancien ישוע, Iéshua (et a la même racine que Josué). Ce mot signifie « Dieu sauve » ou « Dieu délivre »
https://fr.wiktionary.org/wiki/J%C3%A9sus-Christ

Messie :nom masculin (bas latin ecclésiastique Messias, de l'araméen meshihlowdotā, de l'hébreu mashiahlowdot, "oint")
1. Personnage providentiel qui mettra fin à l'ordre présent, imparfait ou mauvais, et instaurera un ordre de justice et de bonheur.
2. Dans l'Ancien Testament, libérateur d'Israël et instaurateur du règne de l'Éternel.
3. Dans le Nouveau Testament et la tradition chrétienne, Jésus-Christ, fils de Dieu, rédempteur de l'humanité déchue. (Dans ces deux derniers sens, prend une majuscule.)
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/messie/50779

Oindre : RELIG. Appliquer les saintes huiles sur une personne pour la sacrer ou lui administrer un sacrement..
https://www.cnrtl.fr/definition/oint
OINT nom masculin
Étymologie : xviie siècle. Participe passé substantivé d’oindre.
Dans l’Écriture sainte. L’oint du Seigneur, celui qui, par l’onction, a reçu de Dieu une autorité sacrée. Les rois, les évêques sont les oints du Seigneur. Avec la majuscule, désigne plus particulièrement le Christ. Jésus-Christ est appelé, par excellence, l’Oint du Seigneur.
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9O0306

Date des écrits de Mathieu et Luc :
L'Évangile selon Matthieu (...) est le premier des quatre évangiles canoniques que contient le Nouveau Testament.
Il est aussi le tout premier livre du Nouveau Testament, alors que l'historiographie moderne le définit comme ultérieur aux Épîtres de Paul (écrites entre 50 et 65) et à l'Évangile selon Marc
Ce livre a été attribué pendant de longs siècles à l'apôtre Matthieu, le collecteur d'impôts devenu disciple de Jésus de Nazareth. Cette attribution est remise en question par la recherche actuelle qui estime que le texte a été composé à partir de deux sources principales : l'Évangile selon Marc (écrit vers 65-75) et un recueil de paroles de Jésus appelé source Q par les spécialistes.

Longtemps considéré comme le plus ancien des évangiles, dont Marc se serait inspiré en le « résumant », l’Évangile selon Matthieu est désormais présenté comme le second évangile en fonction de la théorie des deux sources. D'après cette théorie et ses dérivés, l'Évangile de Marc lui serait antérieur de quelques années et aurait été l'une de ses sources, en complément de ce que les spécialistes appellent la source Q qui « daterait des années 50 ».
On définit la source Q comme étant les 325 versets que les évangiles de Matthieu et de Luc ont en commun, en dehors de Marc.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Matthieu

Source Q :
La Source Q (initiale de l'allemand Quelle signifiant « source ») est une source supposée perdue qui serait à l'origine des éléments communs aux Évangiles de Matthieu et Luc, absents chez Marc. Il s'agit d'un recueil de paroles de Jésus de Nazareth qui daterait des environs de l'an 50. L'hypothèse de la Source Q est une conséquence directe de la théorie des deux sources.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Source_Q

Monocratie : Forme de gouvernement où le pouvoir effectif réside dans la volonté du chef de l’État.

Les Mages : (du persan magis ; en grec ancien μάγοις) sont une tribu mède qui fournissait les prêtres et les devins chez les Perses.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mages

Hérode Ier le Grand : (-73 à -4 avant JC) est l'un des personnages les plus importants de l'histoire de l'époque du Second Temple de Jérusalem. Placé sur le trône de Jérusalem par les Romains, il retire le pouvoir politique aux prêtres qui dirigeaient la Judée depuis le début de l'époque du Second Temple..
Sa réputation de cruauté est surtout due à un passage de l'Évangile selon Matthieu (2, 16-18) connu sous le nom de massacre des Innocents (épisode qui n’a laissé aucune trace dans l’Histoire).

Bethléhem : Le nom « Bethléhem » dérive de l'hébreu bayit « maison », dénotant un site cultuel, et du nom de divinités agricoles mésopotamiennes Lahmu et Lahamu qui apparaissent dans l'Enuma Elish.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bethl%C3%A9em

Paître : Litt. Mener en pâture, faire pâturer. Fin1 Fin2 Fin3 Bas Notes N2 P1

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P0092)

Or : L'or est l'élément chimique de numéro atomique 79, de symbole Au. Ce symbole, choisi par Berzelius, est formé des deux premières lettres du mot latin aurum (de même sens).

Le corps simple or est un métal noble, un métal précieux coloré précisément en jaune d'or, matière pure dense, très ductile et molle, facile à travailler, parfois simplement à la main et au bâton, connue de toute antiquité, appréciée pour son fort éclat de « petit soleil », en particulier sous forme de diverses parures depuis la fin du néolithique (début du chalcolithique) ou de pièces de monnaie depuis l'Antiquité, et très recherchée, avec l'argent, depuis les temps historiques pour sa fonction monétaire déterminantea. L’art du travail de l'or est l'orfèvrerie
L'or trouve des applications industrielles en odontologie et en électronique, en raison de sa très bonne tenue face à la corrosion et de son excellente conductivité électrique, mais sa principale utilisation demeure la thésaurisation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Or

Encens : Espèce de résine aromatique dont on fait souvent usage dans les cérémonies religieuses.
En religion, la fumée de l’encens symbolise la prière qui monte vers Dieu.

Myrrhe : La myrrhe est utilisée en médecine ayurvédique16 dans le traitement de l'obésité, de l'arthrite rhumatoïde et des maladies liées à l'accumulation de toxines17. En Afrique, la médecine traditionnelle l'utilisait dans le traitement des parasitoses. Elle est présente dans plusieurs préparations cosmétiques (atténuation des rides et vergetures) et dermatologiques (pour ses propriétés antifongiques[réf. nécessaire]), ainsi que dans le traitement de la sphère ORL15[réf. à confirmer].
https://fr.wikipedia.org/wiki/Myrrhe

Jérémie : (Yirməyāhū, qui signifie "Que Yahweh se lève") est un personnage de la Bible qui apparaît principalement dans le Livre de Jérémie.
Jérémie a prouvé aux Israélites la véracité de ses songes après une altercation avec un autre prophète nommé Hananya (28:1), dans le VIe siècle av. J.-C. Ainsi Jérémie annonce la mort de Hananya pour l'année à venir car ses prophéties ne sont pas divines et qu'il s'est attiré la colère de Dieu. En effet, Hananya meurt le septième mois de cette année.
Jérémie annonça l'arrivée des Chaldéens et prédit la destruction de Jérusalem, ainsi que l'exil des Judéens à Babylone du fait de leur manque de foi. Il encouragea la réforme de Josias et essaya d'enrayer les progrès de l'idolâtrie, avant d'être lapidé par ses compatriotes d'exil (selon Baruch 9,31, pseudépigraphe du début du IIe siècle ap. J.-C.).
Jérémie prophétise la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités, dont « Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées » (25:23).
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%A9mie

[NdA]
Les historiens n’ont jamais pu trouver d’épisode d’un massacre d’enfant. Tenter de traduire ce texte comme on pourrait le faire dans le cas d’un événement réel serait donc une erreur.
Aussi, n’oublions pas que nous le faisons comme s’il s’agissait d’un conte qui décrit les comportements de l’être humain, avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses.

Israël apparaît pour la première fois dans la Bible hébraïque pour désigner le nouveau nom de Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, au moment où il traverse le gué de Yabboq (Genèse 32, 22-29) et s'y bat avec un ange de Dieu qui lui dit : « Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël ; car tu as jouté ( כִּי־שָׂרִית ) contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort. » Jacob (Israël) a 12 fils qui sont à l'origine des douze tribus d'Israël et une fille (Dinah).
Ce mot désigne ensuite les Enfants d'Israël (les enfants de Jacob) formant le peuple d'Israël, considéré dans la Bible comme le peuple élu pour porter et faire vivre la parole de Dieu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl_(Bible)#cite_ref-3

29 Il reprit: "Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël ; car tu as jouté contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort."
https://sefarim.fr/Pentateuque_Gen%25E8se_32_29.asp

    Il a lutté contre deux forces, et il a acquis la force des deux. Il ne peut plus se laisser dominer par une autre responsabilité que la sienne.

    Jacob lutte avec Dieu
Genèse 32, 25-29
Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit passer le torrent et fit aussi passer ce qui lui appartenait.

    Dans un monde où la femme est la compagne et la servante de l’homme, indispensable pour que la descendance soit assurée, Jacob part accompagné de ses femmes. Est-ce cet acte qui va déterminer l’issue de son combat ?

Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
    Il entre alors en lutte avec un homme inconnu.

L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
    L’agresseur, ne parvenant pas à vaincre sa volonté, parvient à le blesser physiquement.

L’homme dit : « Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. »
    Jacob ne lâche rien, sauf si l’homme lui accorde une faveur.

L’homme demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté
.
    Ce cadeau, c’est de lui donner un nom lié à sa force et son courage : il ne s’est soumis ni à Dieu, ni aux hommes.
    Par ce nouveau nom qui détermine son accession à l’âge adulte, Jacob est devenu un homme libre.

    Le nom d'Israël a été donné à Jacob après qu’il eut lutté avec un ange de Dieu durant la nuit. Alors que l’Ange veut s’en aller, Jacob lui demande de le bénir et celui-ci lui donne le nom d'Israël ce qui signifie “Dieu prévaut” ou encore “lutteur avec Dieu”.
    https://hozana.org/bible/ancien-testament/jacob

Hérode_Archélaos : Après le décès de son père à Jéricho en 4 av. J.-C., il se rend à Rome pour se faire reconnaître roi de Judée par l'empereur Auguste, mais ce dernier préfère le nommer ethnarque (Hérode_Archélaos).
Au bout de dix années de règne en Judée, la situation est tellement dégradée en 6 apr. J.-C., qu'une délégation d'opposants juifs parvient à Rome pour en informer l'empereur. Archélaos est décrit comme un tyran cruel et brutal, irrespectueux et incapable de maintenir l'ordre et la paix, ayant, selon Flavius Josèphe, « réuni en lui les vices les plus insupportables de tous les tyrans1 »
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rode_Arch%C3%A9laos

Nazareth : qui s'écrit Natzareth en hébreu — pourrait dériver de la racine nāșar qui signifie en hébreu « celui qui observe », « celui qui garde », hypothétique témoignage de la situation du village établi à une altitude de 400 m, surplombant la plaine d'Esdraelon et les routes commerciales la traversant ; une origine araméenne dérivant du mot naserat qui désigne une « tour de garde » pourrait aller dans le même sens.
Une autre approche propose la racine netzer, le « rameau » ou le « surgeon », dans le sens de « la Branche [qui portera le fruit] » ou encore le « rejeton » (d'Israël), en référence une prophétie d'Isaïe (11:1) affirmant « qu'un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines »
Une troisième hypothèse relie Nazareth à la racine araméenne nzr qui signifie « vœu », qui pourrait alors témoigner des vœux caractérisant les pratiques d'une communauté de Nazirs — des ascètes « qui se vouent [à Dieu] » — qui aurait fondé la localité.

3 – L'évolution de la communication humaine :

Décalogue : Le Décalogue (les Dix Paroles pour le judaïsme, traduit par les Dix Commandements pour le christianisme) est un ensemble écrit d'instructions morales et religieuses reçues, selon les traditions bibliques, de Dieu par Moïse au mont Sinaï.
Dans la Torah, il est écrit que la transmission de ces instructions morales sous la forme de tables gravées provient « du doigt de Dieu ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9calogue

[NdA] dieu : Dans le chapitre sur la tour de Babel, nous avons pu comparer les capacités de création et de transformation de Dieu à celles de l’Evolution.
Dans ce chapitre, nous allons constater la similarité entre les pouvoirs séculiers d’un roi qui administre son peuple et ceux de Dieu. Pour cette raison c’est avec un « d » minuscule que nous le désignerons.
Il va de soi que ce dieu sera ici le représentant d’une autorité puissante, juste et sage.

Exode : L’Exode d'Israël hors d'Égypte est un récit biblique selon lequel les Hébreux, réduits en esclavage par l’Égypte, s’en émancipent pour revenir, sous la conduite de Moïse et Aaron, dans le pays de Canaan et en prendre possession en vertu de la promesse divine faite à leurs ancêtres. La sortie d’Égypte et la longue traversée du désert qui y fait suite sont relatées dans les Livres de l’Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome.

Son historicité n'a jamais pu être démontrée et est l’objet de débats intenses et critiques dans le milieu académique où la recherche est partagée entre des chercheurs qui infirment toute possibilité d'historicité et d'autres qui maintiennent l'idée d'un noyau historique dont l'importance varie d'un chercheur à l'autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Exode_hors_d%27%C3%89gypte

Yahweh : NdA : N’oublions pas que nous avons assimilé ce dieu tout puissant, créateur de l’Univers tout entier, à l’Évolution. C’est la même vision qui va nous permettre ici de comprendre ce texte.

Jaloux : CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)
1 - Qui souffre de jalousie; qui est victime du sentiment douloureux et irritant que fait éprouver la crainte ou la certitude de l'attachement de l'être aimé à une autre personne.
Dieu jaloux. Dieu qui veut être aimé et servi sans partage.
Qui désire pour soi, le bonheur ou la réussite (de quelqu'un)
2 - Qui, d'une manière vive et inquiète, est très attaché à... (...préserver l’avenir de son peuple dans le cas qui nous intéresse).

Iniquité : Comportement contraire à l'équité, à la justice, actes contraires à la religion, à la morale.

NdA : Confronté à la multiplicité des interprétations d’un texte sorti de ses origines, il a été nécessaire d’en choisir un et ne pas s’en départir. Les textes originaux ayant été perdus, ceux dont nous disposons aujourd’hui souffrent bien souvent d’une interprétation adaptée au mieux à la foi du traducteur.
Ainsi, les interprétations peuvent varier :
- selon qu’il s’agit des collectivités religieuses....

    Texte en hébreux :
ו לֹא תִשָּׂא אֶת-שֵׁם-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, לַשָּׁוְא: כִּי לֹא
יְנַקֶּה יְהוָה, אֵת אֲשֶׁר-יִשָּׂא אֶת-שְׁמוֹ לַשָּׁוְא. {פ}


    Traduction littérale :
Et tu ne prononceras pas le nom de Jéhovah ton Dieu en vain, car
Yahweh ne purifiera pas celui qui porte son nom. {F}


    Traduction du rabbinat :
Tu n'invoqueras point le nom de l'Éternel ton Dieu à l'appui du mensonge ; car l'Éternel ne laisse
pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge. (La Bible bilingue Hébreu-Français).


    Louis Segond :
Tu ne prendras point le nom de Yahweh, ton Dieu, en vain, car Yahweh ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain.

    TOB :
Tu ne prononceras pas mon nom de manière abusive, car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiens pour coupable celui qui agit ainsi.

- ou lorsque les nécessités politiques s’imposent.
Ainsi, dans le Coran, alors que le terme djihad signifie l’effort, on distingue le « djihad mineur » qui vise les ennemis de l'islam, et le « djihad majeur » qui est le combat que l'on mène contre soi-même, celui du cœur selon l'imam Al-Bayhaqî (994-1066). Selon le but recherché, certaines sourates du Coran seront donc privilégiées et d’autres écartées.

Sabbat : Le sabbat ou shabbat est le jour de repos hebdomadaire dans des religions qui reconnaissent l'Ancien Testament (ou Torah). Allant du vendredi soir au samedi soir, il est consacré à Dieu, en souvenir de la Création.
La chrétienté, subdivisée en trois principales confessions (catholicisme, orthodoxie et protestantisme), a décalé ce jour de repos, souvent nommé « jour du Seigneur », vers le dimanche, jour du repos dominical.
Cependant, divers mouvements religieux chrétiens orthodoxes (Église orthodoxe éthiopienne, Église orthodoxe copte) et sabbatistes (Adventisme, Église de Dieu, Baptistes du Septième Jour, Messianisme) continuent de garder le samedi au lieu du dimanche comme « jour à part ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbat_(religion)

Sanctifier : Rendre quelqu'un saint, le mettre en état de grâce.
Littéraire. Attribuer à quelque chose un caractère sacré, noble, exceptionnel, le placer au-dessus de tout.

Repos : C’est ainsi que l’on sait aujourd’hui que la fatigue instaure le repos réparateur, que ce soit le sommeil qui organise la mémoire, ou la maladie qui impose la cessation des activités et permettra au corps affaibli de se défendre.

3 – Avancées et régressions :

Aaron : son nom signifie « haut placé » ou « éclairé » et il est, dans la Bible, un personnage du livre de l'Exode, du Lévitique et du livre des Nombres. Frère (de 3 ans son aîné) de Moïse, il est issu de la tribu de Lévi

Il prend part à tout ce que fait Moïse pour délivrer les Hébreux du joug des pharaons.
Lors de l'ascension du mont Sinaï par Moïse, les Hébreux, incertains du retour de Moïse, pressent Aaron de leur construire une idole qui puisse les guider. Aaron après avoir fondu leurs bijoux leur fait alors un veau en or, reproduction du taureau Apis adoré en Egypte depuis l’époque préhistorique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aaron_(Bible)

Apis est le nom grec d'un taureau sacré de la mythologie égyptienne vénéré dès l'époque préhistorique. Les premières traces de son culte sont représentées sur des gravures rupestres, il est ensuite mentionné dans les textes des pyramides de l'Ancien Empire et son culte perdura jusqu'à l'époque romaine. Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Apis

Moloch ou Molech : est une divinité dont le culte était pratiqué dans la région de Canaan selon la tradition biblique. Il apparaît dans un contexte lié à des sacrifices d'enfants par le feu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moloch

Josué : s'appelle d'abord Hoshea, fils de Noun. Moïse le renomme Josué dans le Livre des Nombres 13:16 Josué est écrit en hébreu Yehoshua (Deutéronome 3:21), ce qui signifie « Dieu sauve ». Il est né en Égypte à l'époque de l'esclavage des Hébreux.
Témoin de la sortie d'Égypte des Israélites sous la direction de Moïse, il devient le successeur de Moïse dans la conduite du peuple hébreu vers la Terre promise. Il mènera la conquête du pays de Canaan puis y installera les tribus d'Israël.

Archéologue et anthropologue du Proche Orient, William G. Dever dans son résumé du récit écrit : « On y voit donc célébrer les exploits militaires d'un chef de guerre audacieux, certes, mais d'une cruauté implacable. La campagne de massacres systématiques des populations civiles de Canaan conduite par Josué, mérite d'être qualifié de génocide ; témoin Jéricho, dont la totalité des habitants est passé au fil de l'épée, excepté Rahab, la prostituée qui a permis la prise de la cité ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Josu%C3%A9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Josu%C3%A9

4 - Le miracle de la communication empathique :


NdA : Cette étude s’attache au seul texte, sans lui donner une origine autre qu’humaine.
Ainsi, ces textes prennent un sens nouveau : celui des comportements humains, qu’il s’agisse du comportement psychologique de l’individu, ou des comportements collectifs induits par les cultures et les traditions.

La Pentecôte est d’abord une fête juive, anniversaire de l’alliance conclue une cinquantaine de jours après la sortie d’Egypte, elle deviendra, chez les chrétiens, une fête qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.
(Effusion : action de répandre)

La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « lundi de Pentecôte ».
(Comput : calendrier établi d’après des données astronomiques, dans la tradition chrétienne.)

Que sait-on de Jésus ? Rares et extrêmement succins sont les écrits historiques relatant son existence qui nous sont parvenus.

La première description de Jésus nous est proposée par une lettre, la « lettre de Publius Lentulus » qui aurait été adressée à l’empereur Octave Auguste par un gouverneur de Judée prédécesseur de Pilate.

« De nos jours est apparu et demeure un homme de grande vertu, nommé Jésus-Christ, qui est appelé prophète de vérité par le peuple mais que ses disciples appellent le fils de Dieu. Il ressuscite les morts et guérit toutes sortes de maladies. Il est d’assez haute stature et remarquable, ayant un visage vénérable, que ceux qui le voient peuvent [à la fois] aimer et redouter. Il a des cheveux couleur d’amande fraîche et lisses presque jusqu’aux oreilles ; mais, à partir des oreilles, ils sont un peu frisés, un peu plus foncés et brillants, ondulant sur ses épaules, et avec une raie au sommet du crâne, à la manière des Nazaréens. Son allure est vraiment calme et très sereine. Son visage est sans la moindre ride ni tâche ; une carnation modérée l’embellit. Son nez et sa bouche sont irréprochables. Sa barbe est fournie et de même couleur que sa chevelure, peu longue et bifide ; il est simple et mûr d’aspect ; ses yeux, bleu-gris, sont clairs et rapides. Il est sévère quand il désapprouve ; il est calme et courtois quand il conseille. Sa gaieté est tempérée par sa gravité, personne ne l’a jamais vu rire, mais beaucoup l’ont vu pleurer ; il est bien fait de proportions et droit, ses bras et mains très agréables à voir. Dans la conversation, il est modéré, modeste et avisé. Sa beauté dépasse celle des fils des hommes ».

Cette lettre, qui décrit Jésus sous un jour bienveillant aurait été retrouvée dans les archives du sénat romain par un certain Eutorpe. Ce texte est aujourd’hui attribué à un auteur du XIIIème siècle.

Christusblider. Untersuchungen zur christlichen Legende.
Traduction originale, Leipzig, 1899.
Texte latin chez E.von Dobschütz
Le Point HS1

---------------------------

En dehors de ce texte élogieux que nous apprennent les historiens et autres personnages de l’antiquité ?

Flavius Josèphe :
Joseph fils de Matthatias le Prêtre, plus connu sous son nom latin de Flavius Josèphe, né à Jérusalem en 37/38 et mort à Rome vers 100, est un historiographe romain juif d'origine judéenne du Ier siècle.
Écrite en grec, son œuvre constitue l'une des sources principales sur l'histoire des Judéens du Ier siècle.
Né après la crucifixion, sa vie et ses nombreuses volte faces ne plaident pas pour une vision rigoureuse de l’Histoire.

Tout d’abord, il vit la guerre qui, de 67 à 73, oppose les révoltés juifs romains et provoque la destruction de Jérusalem, en tant que commandant militaire de Galilée.
Vaincu dès 67 par Vespasien, il est emprisonné avant de se mettre au service des Romains lors du siège de Jérusalem conduit par Titus, destructeur du temple en 70.
Devenu citoyen romain, il prend alors le prénom de Titus et le nom de Flavius en l’honneur de ses protecteurs.

Ses écrits dévoilent ses changements d’opinion : ainsi, son livre « la guerre des juifs » est une apologie de l’intervention romaine contre les rebelles juifs, avant qu’il ne se fasse l’avocat du nationalisme religieux juif dans son livre « contre Apion» vers 95.
Le manque de rigueur dans ses œuvres a amené le spécialiste Shayes D. Cohen à affirmer en 1979 qu’il faisait preuve de « négligence compulsive ».
(Shaye J. D. Cohen (né le 21 octobre 1948) est un spécialiste moderne de la Bible hébraïque. Il est actuellement titulaire de la chaire Littauer de littérature hébraïque et de philosophie au département des langues et civilisations du Proche-Orient de l'université de Harvard.).
De plus ces textes ont été dénaturés, au cours des siècles, par des copistes chrétiens.
C’est ainsi qu’il existe aujourd’hui 2 versions de la « guerre des juifs » : la version traditionnelle ne contient aucune allusion à Jésus.
En revanche, une copie en vieux russe (appelé version Slavonne) apporte de nombreuses informations sur le Nazaréen qui corroborent tellement le « nouveau testament » qu’elles en sont suspectes.

Les allusions à Jésus dans les « antiquités juives » semblent plus crédibles.
La première fait apparaître Jésus comme le frère de Jacques.
« Le grand prêtre Anne (…) réunit un sanhédrin et traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ et certains autres (…) et il les fit lapider ».
La seconde allusion à Jésus est plus riche, mais plus controversée. C’est le Testimonium Flavianum (témoignage de Flavius) :
« Vers le même temps vint Jésus, homme sage, « si toutefois il faut l’appeler un homme ». Ce dernier passage qui semble un ajout suggère que son auteur ne croyait pas que Jésus n’était qu’un homme.
Un autre passage est lui aussi suspect :
« Car il leur apparut 3 jours après avoir ressuscité, alors que les prophètes divins avaient annoncé cela et 1000 autre merveilles à son sujet »
Flavius Joseph parle de la résurrection comme d’un fait établi, ce qui prouve que l’auteur est croyant.
De même, il rattache la personne de Jésus aux annonces messianiques de l’Ancien Testament, ce que n’a pu écrire qu’un chrétien, or Josephe n’est pas chrétien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flavius_Jos%C3%A8phe
https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1897_num_35_69_4204

Pline le Jeune : (61-113)
Dans une lettre à Trajan en 111 ou 11219, Pline le Jeune demande à l'empereur la conduite à tenir à l'égard des premiers chrétiens de Bithynie. Il y est écrit qu'« ils s'assemblent, à jour marqué, avant le lever du soleil ; ils chantaient tour à tour des hymnes à la louange du Christ, comme en l'honneur d'un dieu ; ils s'engageaient par serment, non à quelque crime, mais à ne point commettre de vol, de brigandage, d'adultère, à ne point manquer à leur promesse, à ne point nier un dépôt ; après cela, ils avaient coutume de se séparer, et se rassemblent de nouveau pour manger des mets communs et innocents. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sources_sur_la_vie_de_J%C3%A9sus_de_Nazareth
Tacite : (58-120)
Dans les Annales de l'historien romain Tacite, écrites vers 116, un passage relate la mise en cause des chrétiens lors de l'incendie de Rome en 64.
« Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d'avoir ordonné l'incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d'autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d'hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate.... »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tacite

Suétone :
Dans ses « Vies des douze Césars », vers 120, Suétone écrit : « [Claude] chassa de la ville les juifs qui se soulevaient sans cesse à l'instigation d'un certain Chrestus ».

De fait, aucun de ces trois auteurs (Pline, Tacite et Suetone) ne témoigne de l'existence de Jésus, mais ils attestent que des individus se réclamaient de lui, et ceci à Rome dès les années 40.
https://www.lhistoire.fr/j%C3%A9sus-t-il-exist%C3%A9

Mara bar Sérapion :
Une lettre d'un stoïcien nommé Mara bar Sérapion, adressée en syriaque à son fils, parle d'un « sage roi » exécuté par les siens - les Juifs - à l'instar de Socrate et Pythagore, dans ce qui est accepté comme une allusion à Jésus de Nazareth.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mara_bar_S%C3%A9rapion

Celse :
Celse, philosophe païen et anti-chrétien du IIe siècle, auteur du Discours véritable, rapporte les propos d'un juif érudit selon lesquels Jésus serait le fils illégitime d'un soldat romain, Pantera : « La mère de Jésus a été chassée par le charpentier qui l'avait demandée en mariage, pour avoir été convaincue d'adultère et être devenue enceinte des œuvres d'un soldat romain nommé Panthera. Séparée de son époux, elle donna naissance à Jésus, un bâtard.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Celse_(philosophe)

---------------------------

L’année 1778 marque, concernant l’histoire de Jésus, le début d’une nouvelle ère de compréhension, indépendante de la foi.
Cette année-là apparaît en Allemagne « le dessin de Jésus et de ses disciples » ouvrage posthume d’Hermann Samuel Reimarus. Rationaliste et ne croyant pas au miracle, il parvient à la conclusion suivante : Jésus était un juif qui pensait avec les catégories de son temps et qui n’a jamais voulu fonder une nouvelle religion. Ce sont ses disciples qui ont instauré le christianisme comme religion indépendante du judaïsme. Lui-même n’accomplissait rien d’autre que des obligations purement éthiques : le vrai amour de Dieu et du prochain.

Plus tard, en 1835, un jeune théologien de 27 ans, David Friedrich Strauss publie une thèse intitulée « Vie de Jésus, examinée par la critique ». Il ne cherche pas tant à retrouver le vrai Jésus, qu’à montrer les « vérités éternelles » qu’il exprime. Pour lui, Jésus n’est pas un dieu, mais un homme en qui s’incarne une figure universelle de la pensée.

Pour le français Ernest Renan, sa « vie de Jésus » écrite en 1863 présente Jésus comme le plus grand idéaliste de tous les temps, capable de s’élever contre une interprétation bornée des lois.

---------------------------

Vus par les historiens modernes, et à défaut de preuves historiques fiables, les évangiles sont abordés d’une toute autre manière.

En effet, entre cet homme qui meurt au début des années 30, et le plus ancien des 4 Évangiles [principales sources disponibles pour une connaissance historique de Jésus] pas moins de 40 ans se sont écoulés, et cette période est la moins connue du premier christianisme.

Luc, auquel est attribué le 3ème évangile, reconnaît dans une correspondance à Théophile, qu’il n’est pas le premier à écrire sur le sujet, et ceux qui l’ont précédé ne sont pas eux-mêmes témoins oculaires. Lui-même écrit pour conforter la foi de son lecteur. [Lc 1:1-4, traduction Louis Segond (1910)]
Les Évangiles ne relèvent donc pas, au sens moderne de ces termes, de l’ouvrage historique.

Toutefois, en comprenant la manière dont les textes se sont transmis, il est possible de déterminer les conditions de leur apparition.
L’école allemande de la « critique des formes littéraires » a, dans les années 1930, proposé 4 principes permettant de comprendre la formation des Évangiles.
1 – il existe, à l’origine, des formes littéraires stéréotypées (paroles de Jésus, paraboles, récits de miracles, événements marquants…)
2 – ces formes circulent librement, oralement d’abord, puis, peu à peu, de manière écrite.
On les retrouve dans les différents Évangiles (les 4 Évangiles)
3 – ces traditions sont transmises au sein des communautés pour le culte comme pour la controverse.
4 – elles deviennent des témoignages de foi et perdent alors leur caractère de reportage historique.

Aujourd’hui, le modèle explicatif qui rassemble le plus grand consensus est la « théorie des 2 sources » qui explique les relations existantes entre les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc, dits synoptiques.
Mis en colonnes parallèles, ces textes peuvent facilement être comparés.
Selon ce modèle, Matthieu et Luc s’inspirent chacun de l’Évangile de Marc.
Mais ils utilisent également la source dite « Q » (de l’allemand « quelle » qui signifie « source ») qui se compose de tout ce qui leur est commun, mais qui est absent chez Marc. https://fr.wikipedia.org/wiki/Source_Q
On l’appelle également la source des « logia » (« paroles » en grec), parce qu’elle se compose essentiellement des paroles de Jésus.

La source Q

Ce modèle a été récemment nuancé après qu’il ait été reconnu qu’il existe, pour Matthieu comme pour Luc, des versions spécifiques de la source « Q » et que Marc possédait aussi une version plus ancienne.

Les sources Q


NdA : Si nous revenons à la proposition évoquée précédemment [cf : La porte de l'évolution.], assimilant le terme "Dieu" à celui d'Evolution, nous pouvons alors comprendre que Jésus ait pu être appelé « fils de Dieu ».
En effet l'enfant, avant qu'il ne soit conditionné par la collectivité, possède un sens moral inné qui découle de l'évolution des espèces.
En s'exprimant avec ce sens moral, tout être humain retrouve des capacités innées qu'il avait perdues en devenant l'enfant de sa communauté culturelle. En retrouvant ce « don » octroyé par la vie, il redevient « l'enfant de l'Evolution »...
le fils de « Dieu ».























Le miracle de la communication empathique :