Conscience et sommeil paradoxal.


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1 - Approche de la conscience :

David Chalmers : (né en 1966) (wikipedia) Philosophe australien spécialisé en philosophie de l'esprit. Il a publié de nombreux travaux sur la conscience.

Homme de Néandertal : (wikipedia) L'homme de Néandertal est un représentant fossile du genre Homo qui a vécu en Europe et en Asie occidentale au Paléolithique moyen (-250 000 à -28 000 ans).

Hominidés : (wikipedia) Les hominidés sont une famille de primates regroupant des espèces animales telles que l'homme, le chimpanzé, le bonobo, le gorille ou l'orang-outang.

Christian Jacq : (wikipedia) né à Paris en 1947, écrivain français vivant en Suisse. Carrière d'universitaire en archéologie et égyptologie, il publie des romans historiques dont le cadre se situe dans l'égypte antique.

Ba : Représenté comme un oiseau à tête humaine, le ba est l'énergie de communication, de transformation et de déplacement de chaque personne.

Papyrus d'Hounefer : Papyrus provenant d'une page du livre des morts du scribe Hounefer. Il décrit les rites de momification qui permettent l'accés à la vie éternelle. Il est actuellement visible au british Museum.

Mystique juive : (wikipedia) La mystique juive, depuis le IIe siècle, considère que l'homme possède, en plus du corps physique, plusieurs âmes. Les néo-platoniciens juifs Abraham ibn Ezra et Abraham bar Hiyya distinguent trois parties, les kabbalistes en ajoutent deux.

Ame : (wikipedia) Les termes employés dans la Bible montrent qu'une « âme » est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal. Nèphèsh vient vraisemblablement d'une racine qui signifie « respirer ».
Le terme français provient du mot latin anima, qui a donné « animé », « animation », « animal ».

Aristote : philosophe grec (-384 à -322). Disciple de Platon à l'Académie pendant plus de vingt ans, il prit ensuite une distance critique vis-à-vis des thèses de son maître et fonda sa propre école de philosophie, le lycée.

Descartes : (wikipedia) mathématicien, physicien et philosophe français (1596 - 1650).
En philosophie, il formule le cogito et la théorie de l'animal-machine. En physique, il a apporté une contribution à l'optique et est considéré comme le fondateur du mécanisme. En mathématiques, il est à l'origine de la géométrie analytique.

John Locke : (wikipedia) philosophe anglais (1632 - 1704). Il considère que l'expérience est l'origine de la connaissance.

Emile Littré : (Académie française) lexicographe et philosophe français (1801 - 1881), surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française, communément appelé Le Littré.

William James : (wikipedia) psychologue et philosophe américain (1842 -1910), il est souvent présenté comme le fondateur de la psychologie en Amérique. Docteur en médecine, il s'est efforcé de constituer une psychologie scientifique.

Ned Block : (né en 1942), (wikipedia) philosophe américain travaillant dans le domaine de la philosophie de l'esprit.
Il a établi une distinction entre la conscience phénoménale et la conscience d'accès , où la conscience phénoménale se compose de l'expérience subjective et des sentiments tandis que la conscience d'accès utilise les informations nécessaires au raisonnement, à la parole et au contrôle des actes.

Anomalies dans le syndrome de fibromyalgie
http://www.labrha.com/news_detail.aspx?news_id=85

La pie : http://www.dailymotion.com/video/x4mem4_droledoiseaux2-testmiroir_animals

J Pierre Changeux : (né en 1936), (wikipedia) neurobiologiste français connu pour sa recherche dans plusieurs domaines de la biologie, de la structure et de la fonction des protéines, et du développement du système nerveux jusqu'aux fonctions cognitives.

Stanislas Dehaene : (né en 1965), (wikipedia) psychologue cognitif et neuroscientifique français. Ses recherches concernent les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération, la lecture et la conscience.


2 - Activations cérébrales et localisation de la conscience :

Ame : Descartes – « Les passions de l'âme ».
Article 31.
...la partie du corps en laquelle l'âme exerce immédiatement ses fonctions n'est nullement le coeur, ni aussi tout le cerveau, mais seulement la plus intérieure de ses parties, qui est une certaine glande fort petite, (...) que les moindres mouvements qui sont en elle peuvent beaucoup pour changer le cours de ces esprits, et réciproquement que les moindres changements qui arrivent au cours des esprits peuvent beaucoup pour changer les mouvements de cette glande.
L"Encyclopédie de l'Agora : http://agora.qc.ca/Documents/Ame--La_glande_pineale_selon_Descartes_par_Rene_Descartes

Glande pinéale ou épiphyse : (wikipedia) petite glande endocrine de l'épithalamus du cerveau des vertébrés, en arrière du IIIème ventricule chez l'homme. Elle sécrète la mélatonine , et joue par son intermédiaire un rôle central dans la régulation du rythme biologique. Elle se situe en haut et en arrière d'une cavité centrale du cerveau appelée le 3ème ventricule. La glande pinéale a également un rôle dans le développement des fonctions de reproduction (début de la puberté).

3ème ventricule :
L'une des cavités de l'encéphale où circule le liquide céphalorachidien.

intelligence artificielle :
L'intelligence artificielle est une branche de la recherche qui explore les moyens susceptibles de d'adapter les capacités cérébrales aux systèmes informatiques.
Elle tente de construire des programmes informatiques capables de reproduire et d'organiser des processus mentaux comme l'apprentissage, l'organisation de la mémoire et le raisonnement critique.

Ondes cérébrales : L'activité électrique des cellules cérébrales se traduit sur l'électroencéphalogramme par des ondes d'amplitude variable. Les caractéristiques de ces ondes (mesurée en hertz) dépendent de l'état mental du sujet au moment de l'observation.
On peut ainsi étudier différents rythmes :
Rythme delta : jusqu'à 4 Hz, on les observe chez le très jeune enfant et en sommeil profond.
Rythme thêta : entre 4.5 et 8 Hz. Observées chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte, elles accompagnent également certains états de somnolence ou d'hypnose, et lors de la mémorisation.
Rythme alpha : entre 8.5 et 12 Hz, lorsque le sujet a les yeux fermés.
Rythme beta : fréquence supérieure à 12 Hz, on l'oberve en période d'activité intense, mais également au cours du sommeil paradoxal.

Imagerie cérébrale : L'imagerie biomédicale est une méthode qui permet de visualiser des processus biologiques au sein des organismes vivants de manière non invasive.
Elle constitue donc un outil d'investigation dans les domaines de la médecine et de la biologie.
Initiée avec la radiographie par rayons X, l'imagerie médicale a bénéficié de la découverte de la radioactivité artificielle et des méthodes de détection associées. Par la suite, la découverte de la résonance magnétique nucléaire (RMN) puis des aimants supraconducteurs ont permis des avancées dans le domaine de l'imagerie par résonance magnétique.

Antonio Damasio : (Lisbonne, Portugal, 1944) est professeur de neurologie, neurosciences et psychologie. ses travaux portent sur l'étude des bases neuronales de la cognition et du comportement.


3 - Conditions qui permettent à la conscience de s'exercer :

Y Cojan : Doctorat en neurosciences de l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Actuellement chercheur post-doctoral avec le Prof Patrik Vuilleumier dans le Laboratoire de neurologie et d'imagerie de la cognition dans le Centre de neurosciences à l'Université de Genève.

Héminégligence : ou "négligence spatiale unilatérale", elle se caractérise par une incapacité à détecter des stimuli dans l'espace situé du côté opposé à l'hémisphère cérébral lésé.
Ce syndrome est généralement consécutif à une lésion du cortex pariétal droit. Le patient néglige l'environnement situé à sa gauche).
Inversement, des lésions de l'hémisphère gauche vont entraîner des symptômes de négligence du côté droit. Plus rares, ces cas présentent des symptomes moins sévères.

Cortex primaire : il est composé des aires qui traitent les informations liées aux mouvements et aux perceptions sensorielles).

Mort cérébrale : Critères de la mort cérébrale : aucune activité électrique cérébrale, aucune réactivité à l'examen neurologique (disparition des réflexes et de la ventilation spontanée).

Benzodiazépines : (wikipedia) Les benzodiazépines agissent sur les neurotransmetteurs des neurones du système nerveux central en augmentant leur activité inhibitrice. à cette fin, les benzodiazépines sont utilisées afin de provoquer un état de sédation ou pour leurs propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes.

Corps calleux: faisceau de fibres blanches reliant les deux hémisphères, il compte environ 200 à 800 millions de neurones ce qui en fait le plus important des réseaux de neurones. Le corps calleux permet aux deux hémisphères de communiquer de manière très rapide (de 20 à 50 ms).

Roger W. Sperry : (1913 – 1994, prix Nobel 1981 de médecine) (wikipedia) A travaillé sur les connexons entre les hémisphères cérébraux, et le rôle de chacun d'eux dans la perception du langage et de l'espace, la reconnaissance des visages, les jugements de valeurs, le raisonnement ou l'affectivité.

Epilepsie : (wikipedia) affection neurologique se caractérisant par une hyperactivité cérébrale paroxystique pouvant se manifester par des convulsions, une perte de conscience, voire des hallucinations.

OBE : Out of body experience ou expérience de sortie du corps - Elle se caractérise par l'impression de percevoir le monde selon une position élevée.
5 à 10 % de la population générale en ont fait l'expérience.


Sensation extéroceptive : Sensation relative au fonctionnement des intérocepteurs, récepteurs dont les excitations habituelles proviennent de stimuli internes, et qui sont le point de départ de réflexes végétatifs.

Sensation intéroceptive : Sensation relative au fonctionnement des extérocepteurs, récepteurs habituellement stimulés par des agent extérieurs à l'organisme.

Métabolisme : ensemble des réactions qui permettent de maintenir l'organisme en vie.


4 - Le miroir à deux faces ou les deux pôles de notre pensée :

On distingue trois phases principales au cours du sommeil :
- le sommeil lent léger (activité cérébrale légèrement ralentie)
- le sommeil lent profond (activité très ralentie)
- le sommeil paradoxal (activité proche de l'éveil).

Le sommeil lent léger appartient au stade II du sommeil. Il succède à l'endormissement et peut aussi bien conduire au réveil qu'au sommeil paradoxal ou au sommeil profond. Sa durée représente environ 50 % du total.
Le sommeil lent profond est une étape importante du sommeil qui répare et construit. Ce type de sommeil prépare l'émergence du sommeil paradoxal. Son enregistrement inscrit une onde très lente d'activité delta, de l'ordre de deux cycles par seconde. De grande amplitude, elle est tout d'abord inégale et discontinue (stade III) avant de se régulariser progressivement (stade IV).
Au cours du sommeil lent paradoxal (Stade V du sommeil encore appelé stade PMO - phase de mouvements oculaires - ou REM - rapid eyes movements) -, L'EEG affiche une activité plus rapide traçant "une onde en dents de scie" de très bas voltage. Ce stade ressemble, électriquement parlant, au stade 1. En parallèle, l'EMG traduit une abolition de l'activité musculaire disparaît tandis que des mouvements oculaires apparaissent.

Le sophrologue « reprend » à Platon le « terpnos-logos » (parole douce, monotone qui agit sur le « thymos » état psychosomatique, engendrant l'état « sophrosynen », état de calme, de concentration suprême de l'esprit produit par de « belles » paroles.
Grâce au terpnos-logos, le sophrologue va permettre à son patient d'atteindre l'état sophronique, en appuyant sur certains mots induisant notamment un état (détendu, lourd, chaud)
Les sons monotones amènent aussi le sommeil; Weinhold et Heidenhain ont déterminé l'hypnose en faisant entendre le tic-tac d'une montre; un son musical faible mais continu peut produire le même effet. On sait bien, d'ailleurs, que les excitations monotones de l'ouïe, les mélopées des nourrices, le bruit du vent, la récitation des oraisons, ont une action marquée sur le sommeil naturel d'un grand nombre de personnes

Pinocchio est un personnage de fiction, héros d'un conte de fées moderne, considéré comme un classique de la littérature pour enfants : "Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino" (Les Aventures de Pinocchio. Histoire d'un pantin), du journaliste et écrivain italien, originaire de Toscane, Carlo Lorenzini, plus connu sous son nom de plume : Carlo Collodi (1826-1890).

EEG/ERP : Système de grande précision d'EEG utilisé en combinaison avec ERP (potentiel événement-Connexe), conçu pour des buts cliniques et de recherches.

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1 – L'apparition de la conscience sociale :

Paul D. MacLean (1913-2007) : médecin et neurobiologiste américain, il est l'auteur d'une théorie selon laquelle le cerveau serait constitué de trois grandes régons en relation avec l'évolution dans le règne animal : une structure reptilienne essentiellement réflexe, un système limbique gérant les émotions, le tout couronné par le néocortex.

Système limbique : (wikipedia) Nom donné à un groupe de structures du cerveau jouant un rôle très important dans le comportement, en particulier dans certaines émotions comme l'agressivité, la peur, le plaisir et dans la formation de la mémoire. On considère généralement que les principales composantes du système limbique sont les structures suivantes :
- l'hippocampe : impliqué dans la formation de la mémoire à long terme ;
- l'amygdale : impliquée dans l'agressivité et la peur ;
- le cortex cingulaire antérieur qui assure des fonctions "exécutives", de contrôle.
- le cortex cingulaire postérieur qui assure des fonctions "évaluatives".
- le fornix ;
- l'hypothalamus : l'une de ses fonctions les plus importantes est de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien par le biais de l'hypophyse.

établie par Paul Broca au XIXe siècle, la notion de « système limbique » a été remise en cause avec la découverte de son rôle dans des fonctions mentales autres que les émotions (comme la mémoire). La terminologie « système limbique » reflète plus une commodité de langage qu'une véritable entité neuroanatomique.

Neuroplasticité cérébrale : elle a pu être étudiée chez les aveugles de naissance. En l'absence de stimuli visuels, la plupart des régions liées à la vision sont réduites en volume par rapport à celles de sujets voyants.
La recherche a permis de montrer la réorientation de ces régions vers d'autres tâches comme la discrimination tactile et la localisation auditive. On peut citer le cas des aveugles de naissance dont les régions occipitales normalement dédiées à la vision, s'activent lorsqu'ils lisent en braille.
D'autres régions sont affectées par ces changements comme la partie postérieure de l'hippocampe. Habituellement impliquée dans l'utilisation de « cartes mentales », elle est réduite en volume.
L'inverse s'observe chez les chauffeurs de taxi dont l'hippocampe postérieur se développe au détriment de l'hippocampe antérieur.

Alexandre Romanovitch Louria : (wikipedia) neurologue et psychologue russe (1902 - 1977).
Il est connu pour avoir étudié les mécanismes de la mémoire en lien avec le langage.

Koan : Une méthode intéressante pour aboutir à cette ouverture du mental que constitue l'illumination est celle du kôan. Une question incompréhensible est posée par le maître zen à son élève. Cette question est inaccessible à la conscience que nous donne le seul langage. Elle va donc déstabiliser les fonctionnements mentaux de l'élève pour l'amener à trouver d'autres voies de compréhension.
Bien que paraissant à première vue absurde, le koan l'est seulement pour une pensée rationnelle trop structurée.
Exemple de kôan :
1 - Dongshan et Shenshan étaient en pèlerinage lorsqu'ils virent des fanes de légumes emportés par un torrent de montagne.
2 - Dongshan dit : "Il y a sûrement quelqu'un qui pratique le bouddhisme par ici." Ils se mirent à le chercher quand ils virent un ermite.
3 - Celui-ci leur dit : "Il n'y a pas de chemin dans cette montagne, par où mes deux visiteurs sont-ils venus ?"
4 - Dongshan dit : "Laissons cela, mais vous, par où êtes-vous entré ?"
5 - L'ermite dit : "Je n'ai suivi ni les nuages ni le courant de l'eau."
6 - Dongshan dit : "Depuis combien de temps vivez-vous ici ?"
7 - L'ermite répondit : "Je ne me préoccupe pas des années qui passent."
8 - Dongshan dit : "Mais qui vivait là en premier, vous ou la montagne ?"
9 - L'ermite répondit : "Je ne sais pas."
Dongshan dit : "Et pourquoi ne le savez-vous pas ?"
10- L'ermite dit : "Je ne suis pas venu pour les hommes ou pour les dieux."
11 - Dongshan lui demanda encore : "Pourquoi êtes-vous venu alors ?"
12- L'ermite dit : "J'ai vu deux bœufs de glaise combattre et entrer dans la mer. Depuis, je ne les ai plus entendu."
        (Shinji Shôbôgenzô, "Le trésor de l'œil de la vraie loi en caractères chinois", 222e cas)
        http://www.zen-occidental.net/quoi/koan.html

Si l'on traduit ce kôan en utilisant le raisonnement analogique, il pourrait dire :

1 - La pensée moderne, représentée par les deux pèlerins, part en quête de réponses à ses interrogations.
2 – Elle peut rencontrer une pensée intégrée à ce monde, sous la forme d'un sage capable de l'amener à l'éveil.
3 – Aussitôt, la pensée naturelle, représentée par l'ermite, pose l'unité de lieu : il n'y a pas de chemin qui mène là où l'on est : il y a simplement là où l'on est.
4 - La pensée moderne n'écoute même pas son interlocuteur. Toujours en questionnements, il lui est indispensable de trouver un passé et une raison d'être à toute chose ! Pour elle, ce n'est pas ce qui existe sous ses yeux qui compte, c'est ce qui en était le point de départ (le « où ! »).
5 - La pensée intégrée au monde ne s'intéresse pas à ce qui passe : elle est simplement là.
6 – Pour la pensée moderne, après le lieu, c'est le temps qui compte (le « quand ! »).
7 - La pensée intégrée dans la vie ne se préoccupe pas du temps qui passe, ni de ses origines : seul le présent l'intéresse.
8 – Le « comment ! » des choses est également important pour la pensée moderne.
9 – Bien que sibylline, chacune des réponses de la pensée naturelle est une réponse juste : le savoir n'est pas nécessaire à la vie.
10 - Cette pensée là n'est pas, comme la pensée sociale, assujettie aux hommes, au service des dieux ou sous leur protection : elle Est....
11 - Une dernière question va permettre de préciser ces réponses : si vous ne savez pas comment vous êtes arrivés là, depuis combien de temps vous y êtes, quelles sont vos origines, et pourquoi vous ne savez rien, alors peut-être connaîtrez-vous les raisons pour lesquelles vous êtes venu ? (le « pourquoi ! »)
12 - L'ermite fait alors référence à Adam et à l'origine de la vie.
La pensée naturelle ne se pose pas de question sur la vie (les bœufs), l'origine de cette vie (la glaise avec laquelle elle a été modelée), ni sur le combat pour la vie.
Elle voit simplement les choses telles qu'elles sont. Une vie qui vient d'éclore, faite de deux êtres encore pris dans la glaise, deux êtres et deux pensées sœurs qui s'affrontent. Et voilà que ces deux formes de pensée disparaissent.
Là encore, il n'est pas nécessaire de se poser des questions. Lorsque les choses ont fait leur temps, d'autres apparaissent.
La « Conscience » peut alors exister, celle du sage qui vit et observe sans juger, après que toutes les luttes se sont apaisées.
Tout comme les mythes ou les rêves, les koans présentent des métaphores à tiroir à la façon des poupées russes.
Dans le même temps où ils décrivent l'existence des hommes, ils décrivent les fonctionnements de leur pensée.
Ce kôan, comme l'a fait la Genèse en décrivant la naissance d'Adam « le glaiseux », parle de l'apparition de la vie, d'une vie née de la terre et de la mer, qui retournera là d'où elle est venue.
Ne pourrait-on également voir dans ce combat,une analogie avec nos deux hémisphères cérébraux qui, bien qu'apparemment semblables, essaient chacun de l'emporter sur l'autre ?
Sans doute est-il nécessaire que ces deux pensées s'effacent pour laisser la place à une troisième empreinte d'une Conscience libre de tout jugement...

Un kôan ne peut être compris avec la seule pensée rationnelle, mais il peut l'être par cette partie de nous-même capable de percevoir les métaphores.
Il illustre parfaitement la dualité de notre esprit. Tant que la pensée rationnelle domine, il est impossible de comprendre le kôan.
Le Maître qui livre un kôan à son élève va l'envoyer méditer sans autre explication. Tant que son élève croit avoir compris et retourne auprès du maître pour lui exposer sa découverte, le Maître le renvoie en silence à sa méditation. Lorsque l'élève atteint enfin l'illumination, il se précipite vers son Maître, mais il ne trouve pas les mots pour décrire sa découverte.
A ce moment là, le Maître sait que son élève a atteint le but et recouvré sa conscience sensible.

Neurones miroirs : Les neurones miroirs désignent une catégorie de neurones du cerveau qui s'activent lorsqu'un individu (humain ou animal) agit, s‘imagine agir, ou lorsqu'il observe un autre individu accomplissant une activité identique.
Les neurones miroirs joueraient un rôle dans l'empathie et l'apprentissage par imitation.
On a pu observer leur activation dans le cortex prémoteur ventral du singe macaque rhésus, et chez certains oiseaux lorsqu'ils chantent ou écoutent un congénère chanter.
Chez l'Homme, l'existence de neurones miroirs a été mise en évidence en 2010.

Voir aussi : https://apprendreaeduquer.fr/une-animation-pour-decouvrir-les-neurones-miroirs/

Roger Wolcott Sperry (1913 - 1994): Neurophysiologiste américain, il est connu pour ses travaux sur les connexions entre les hémisphères cérébraux.

Test de Wada : Il consiste à injecter un anesthésique dans l'une des artères carotides internes (droite ou gauche). Le patient demeure conscient, mais l'hémisphère concerné ne peut plus assurer ses fonctions. S'il s'agit de l'hémisphère gauche, le patient est incapable de parler.
Il est ainsi possible de tester les fonctions cognitives de chaque hémisphère.

Désignation phonique chez l'enfant, puisqu'il ne maîtrise pas encore le langage écrit.

L'aire de Broca , chez l'homme, correspond à la région où l'on trouve les neurones miroirs chez le singe.
Les neurones miroirs pourraient jouer un rôle dans l'apprentissage du langage, notamment parcequ'ils interviennent dans l'imitation des mouvements des muscles du visage et des lèvres.

Langage élaboré : Il nous arrive parfois de parler ou d'entendre parler au cours du rêve. Le langage verbal semble donc en faire partie. Nous avons d'ailleurs pu voir que notre inconscient est capable de traiter le langage. [cf : La conscience 4 – Le miroir à deux faces b – Le travail de la conscience durant le sommeil ]
En fait, si le sujet qui rêve peut s'exprimer avec des phrases, les personnages qui font partie de son rêve ne s'expriment la plupart du temps que par leur gestuelle. Tout se passe comme si le rêveur retrouvait, durant le sommeil paradoxal, ses capacités de traitement analogique des gestes qu'il traduirait alors en mots (cf l'utilisation des analogies par le bébé).
De même une phrase, qui n'est en fait qu'une succession de sons prononcés par un personnage, apparaît compréhensible car la diminution des inhibitions frontales permet à la perception émotionnelle de la comprendre. Toutefois, au réveil, cette même phrase n'est plus qu'une suite de sons inintelligibles.


La Tour de Babel : Intéressons-nous, d'une manière quelque peu audacieuse, à la chronologie du mythe de Babel. (genèse. 11, 1- 9)

Texte.
Commentaire.

    La terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots.
    Ne pourrait-on identifier cette « même langue » au langage universel des émotions partagé par le vivant, hommes et animaux évolués ?

    Cette étape de l'évolution de l'humanité pourrait nous parler d'un développement du cerveau basé essentiellement sur la perception sensible, celle de notre hémisphère droit actuel.

    Or en se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine et y habitèrent.
    Les hommes s'installent dans une plaine et deviennent sédentaires : ils passent alors du statut de chasseur-cueilleur à celui d'agriculteur.

    Ils se dirent l'un l'autre: "allons! Moulons des briques et cuisons-les au four." Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier. "Allons! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel! Faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre."
    Progressivement ils découvrent la technologie et commencent à transformer les matériaux de constructions..

    Le développement du groupe social nécessite le développement de l'organisation : L'hémisphère gauche analytique, qui gère le temps, l'organisation des savoirs et le langage va prendre plus d'importance. Les actions vont être appréhendées d'une façon plus globale : signe du développement du cortex frontal.

    Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam. "Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous qu'un peuple et qu'une langue, et c'est là leur première œuvre! Maintenant, rien de ce qu'ils projettent de faire ne leur sera inaccessible! Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns des autres!"
    L'homme commence alors à appréhender le monde d'une autre manière, non plus avec son cœur, mais avec son esprit.

    Le langage, indissociable d'un esprit organisé, s'impose. Il va progressivement remplacer le langage universel des émotions.

    De là le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c'est là que le Seigneur brouilla la langue de toute la terre, et c'est de là que le Seigneur dispersa les hommes sur toute la surface de la terre.
    La dispersion inévitable des groupes humains de par le monde va entraîner de fait la diversification des langues qui vont évoluer à partir de racines communes.

2 - L'inconscient, cet inconnu :

Robert Lee Scott Jr. : (1908 - 2006) général de brigade dans la United States Air Force, il est surtout connu pour son autobiographie « Dieu est mon co-pilote » relatant ses xploits dans la Seconde Guerre mondiale avec le 23rd Fighter Group en Chine . Un film a été tiré de son livre en 1945.
http://www.aeromovies.fr/articles.php?lng=fr&pg=270

Neocortex : (wikipedia) Absent chez les poissons et les amphibiens, le néocortex représente une évolution récente du cerveau. Il correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. D'une épaisseur d'environ 3mm, Il est (...) constitué de six couches de neurones et participe aux fonctions cognitives dites supérieures (perception sensorielle, motricité, langage, conscience...).

Benjamin Libet :
L'expérience de B. Libet (université de Californie à San Francisco) consistait à demander au sujet de fléchir le poignet au moment de son choix.
Il devait simplement repérer le moment où il décidait de faire le mouvement d'après la position d'un point lumineux qui se déplaçait sur un écran.
Les résultats montrèrent l'apparition, au niveau des aires prémotrices, d'une activité cérébrale appelée «potentiel évoqué primaire» apparaissant 350 millisecondes avant l'instant où le sujet indiquait qu'il prenait la décision consciente d'agir.


A l'époque, ses résultats soulevèrent une controverse en raison de ses implications dans l'existence du libre arbitre, notre intention d'agir n'apparaissant qu'après que notre cerveau l'a décidé.
Libet suggéra alors qu'en toute circonstance notre libre arbitre semble limité à inhiber l'action décidée par notre cerveau.

350ms : Il semble qu'il y ait là une contradiction avec la prise de conscience pour laquelle une durée de seulement 250ms est nécessaire, mais il s'agit de conditions d'expérience différentes : dans le cas du circuit de la conscience [Réseau de la conscience] , seule la neuro-imagerie est en jeu pour montrer le déroulement d'une activité cérébrale entre le moment de perception et celui de la prise de conscience. Dans le cadre de cette expérience, il est demandé au sujet d'estimer le moment où il prend sa décision d'agir.

Plus récemment, l'équipe de Marc Jeannerod, à l'Institut des sciences cognitives de Lyon, a montré que des sujets confrontés à un changement de direction d'une cible modifiaient leur approche de cette cible environ 300 millisecondes avant d'avoir eu conscience du changement. Ainsi se trouve confirmé le fait que nous agissons de la bonne manière sans l'avoir décidé consciemment : notre cerveau prend la décision avant que nous n'en ayons l'intention.

La prémonition (du latin pro : avant et monere : avertir) désigne le sentiment de connaître par avance les événements qui vont se produire. Dans les faits, cette capacité ne présente pas de différence avec le fait de pouvoir déduire les événements découlant d'un ensemble de circonstances immédiates (par exemple un amoncellement de cumulus permet de prévoir la pluie).

Perception consciente (prévision).

    La différence consiste en ce que cette déduction, consciente dans l'exemple précité, ne l'est pas lorsqu'il s'agit d'un "sentiment de connaître " : on devrait alors plutôt parler d'intuition.
    Cette incapacité à avoir conscience des circonstances immédiates (ici l'amoncellement de nuages) qui amènent a l'intuition, est la conséquence du développement de la pensée abstraite. La perception devenue inconsciente émerge toutefois dans certaines conditions [cf : le bardo du rêve - L'intuition].

Perception intuitive (prédiction)

Absence de perception

    On observe alors une perception accessible à des degrés divers, que ce soit sur soi-même ou sur son environnement. Elle sera consciente (figure N002), intuitive (figure N003), ou absente (figure N004).

Cortex frontal : On considère actuellement que notre pensée consciente est principalement localisée dans la région frontale de notre cerveau, les centres de la décision consciente se situant plus en avant, dans le cortex orbitofrontal qui se trouve au-dessus de nos yeux.


Amygdale : (Wikipedia) Formation bilatérale située près de l'hippocampe, elle appartient au système limbique Elle est impliquée dans les réponses comportementales et végétatives nécessitées par la survie : réactions au danger, mais également à la nourriture et aux partenaires sexuels.


Colliculus supérieur : (Wikipedia) Structure bilatérale située sur le toit du mésencéphale, Il dirige les récepteurs sensoriels de la tête vers des objets d'intérêt.


Corps genouillé latéral : (Wikipedia) Situé au niveau du thalamus, c'est l'un des relais de l'information entre les yeux et le cortex visuel, et l'information qu'il reçoit ne vient pas que des yeux.
Situé dans la partie dorsale du thalamus, le corps genouillé latéral constitue donc la cible majeure des informations en provenance de la rétine. Cependant, 80 % neurones qui entrent dans le corps genouillé latéral ne proviennent pas de celle-là mais bien du cortex visuel primaire et d'autres structures sous-corticales !
Il semble donc que le cortex visuel primaire pourrait donc exercer un contrôle rétroactif et modifier les réponses visuelles du corps genouillé latéral..
Bien que possédant sa propre autonomie dans la perception de l'environnement et dans l'évaluation des décisions à prendre (notamment par sa proximité avec le thalamus qui reçoit des informations des aires de la perception et du système limbique, et transmet ces données au cortex moteur), il semble donc que le corps genouillé latéral subisse un contrôle rétroactif de la part du cortex visuel primaire l'amenant à modifier ses réponses.

Rôle du thalamus : http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/thalamus-4527/physiologie.html
- Réception des informations provenant des sens (toucher, douleur, position du corps)
- Transmission de ces informations à l'aire somato sensorielle.
- Réception des informations en provenance du cervelet (équilibre).
- Transmission des données au cortex moteur.
- Connexions avec le système limbique impliqué dans les phénomènes émotionnels et la mémoire.
- Connexions avec le cortex associatif (intégration des informations sensitives et motrices.


Henri Laborit : (1914 - 1995). Médecin chirurgien et neurobiologiste, il s'est fait connaître du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais en 1980. Il y expose ses travaux sur le conditionnement des rats qui l'ont amené à développer le concept d'inhibition de l'action et qui explique dans quelles conditions de stress des rats isolés somatisent.
Un rat est enfermé dans une cage dans laquelle il subit des chocs électriques.
- tant que la porte de la cage est ouverte, il va pouvoir s'enfuir (action) et ne sera pas malade.
- si la porte de la cage est fermée mais qu'un congénère est enfermé avec lui, il va se battre (action) et ne tombera pas malade
- si la porte de la cage est fermée et qu'il est seul, il va se replier dans un coin et subir les chocs (inhibition) . Ce rat va rapidement tomber malade.
- après avoir subi ce traitement pendant un certain temps, et alors qu'on va lui ouvrir la porte de la cage, il n'utilisera plus cette possibilité de fuir. Le comportement d'inhibition a été fixé. Il va tomber malade.
http://www.dailymotion.com/video/x3em3l_leloge-de-la-fuite-2_shortfilms#.UOreMSIUO1g
http://lionel.mesnard.free.fr/le%20site/henri-laborit.html
http://www.youtube.com/watch?v=N3DMFD1ixpQ

Mémoire des chimpanzés : expérience montrant la performance de la femelle Ai âgée de 31 ans, premier chimpanzé à avoir maîtrisé les chiffres arabes en 1985 :
http://www.youtube.com/watch?v=PSX4D1HUiws
http://www.youtube.com/watch?v=7hq3kZ4h3wA

Rêve lucide : (Wikipedia) Un rêve lucide est un rêve durant lequel le rêveur a conscience de rêver. Ces rêves peuvent survenir fortuitement ou résulter d'un apprentissage. Dans ce cas, le rêveur va pouvoir exercer son contrôle aussi bien sur le déroulement du rêve que sur ses actes à l'intérieur du rêve. Contrôler ses tendances en contrôlant le rêve est exploité dans le bouddhisme [cf : Bouddhisme thibétain - le contrôle du rêve]

Les mots Egoïsme et altruisme ont, dans un contexte social, des connotations fortement positives ou négatives liées au jugement.
Notre réflexion peut cependant nous conduire parfois sur d'autres pistes, tel ce professeur de philosophie expliquant à ses élèves : « Celui qui songe à lui est qualifié d'égoïste. Si on le juge ainsi, c'est qu'on aimerait bien qu'il songe à nous », et « L'avare est celui qui a des biens que l'on aimerait qu'il nous cède sanss contrepartie !».
Peut-être faudrait-t-il un jour envisager simplement que notre personnalité possède deux facettes dont les buts sont les mêmes : la facette individuelle nous permet de connaître nos besoins et de les satisfaire, la facette collective nous permet d'améliorer, grâce aux autres, et en relation avec eux, la satisfaction de nos besoins.
Complétant ces facettes, l'empathie est là pour nous permettre :
- soit de percevoir les intentions de l'autre, et nous en protéger si nécessaire,
- soit de ressentir ses besoins, et l'aider sans renoncer à soi.

Besoin.

Empathie.

    L'animal en milieu favorable suit un cycle court.

Maladie : On oublie trop souvent que le premier symptôme de la maladie est la fatigue par laquelle notre corps nous informe de son besoin de repos. Ce temps de repos respecté lui permettra de retrouver ses fonctions d'origine.

    Notre volonté nous permet le plus souvent de passer outre, jusqu'à ce que la douleur d'effort apparaisse : contracture et tendinite dans un premier temps. Les antalgiques seront alors les bienvenus pour nous permettre d'ignorer la souffrance et continuer à agir, jusqu'à ce que l'organisme affaibli soit incapable de se défendre contre les agents pathogènes extérieurs...
La maladie va alors imposer le repos... et le repos permettra le retour aux fonctions d'origine.

    L'homme aboutit au même résultat en passant par la maladie
qui résulte bien souvent de l'affaiblissement de l'organisme.

3 - La suppression du dialogue entre la conscience et l'inconscient :

Inversion de phase : Le son est une onde qui se propage dans un support fluide ou solide à partir d'une source. Elle entraîne une déformation du milieu comme le fait une vague à la surface de l'eau.
Si une deuxième source émet une onde de même amplitude, mais en opposition de phase avec la première, elle va l'annuler.


Dans la pratique on obtient une réduction du volume sonore des sources autres que celle que l'on écoute.
En ce qui concerne l'activité cérébrale, lorsqu'un est plongé dans un milieu sonore uniforme, on observe que, très rapidement, on n'entend plus ce bruit de fond. Cependant, lors du retour au silence, on constate que l'on continue à entendre un fond sonore similaire, signe d'une activité cérébrale lors de l'audition.
Ce phénomène rappelle le phénomène d'empreinte rétinienne, image négative qui apparaît après que l'on ait fixé longuement un objet contrasté, la superposition des images positive et négative aboutissant à un effacement partiel de l'image observée fixement.

Les benzodiazépines sont des molécules psychotropes utilisées pour traiter un certain nombre de symptômes du système nerveux central (l'anxiété, l'insomnie, l'agitation psychomotrice, les convulsions...). Elles provoqueraient un apaisement en agissant sur les neurotransmetteurs des neurones et en augmentant leur action inhibitrice.

Affect : Affectif (Dic. Robert) : qui concerne les états de plaisir ou de douleur, simples (affects, sensations) ou complexes (émotions, passions, sentiments)

Dépression : (Wikipedia)La dépression (du latin depressio, « enfoncement ») est un trouble mental caractérisé par une perte de motivation ou de plaisir pour les événements de la vie. Elle s'accompagne d'une perte d'espoir, d'estime de soi avec sensation d'épuisement, pouvant déboucher sur des intentions suicidaires.

Etat maniaque : La manie (du grec ancien manía « folie, démence, état de fureur ») est un état mental caractérisé par des degrés d'excitation anormalement élevés. Elle constitue l'une des phases du trouble bipolaire et se présente comme l'opposé de la dépression. Les deux états peuvent être ressentis en même temps.

Les cellules gliales qui constituent un tissu de soutien pour les neurones ont pour fonction de les nourrir et les protéger. Elles éliminent aussi les neurones morts. Constituant la gaine isolante des axones, elles accélèrent leur conduction nerveuse.
Elles sont réparties en trois types de cellules :
- Les astrocytes de forme étoilée assurent un support mécanique aux neurones. Ils les approvisionnent en nutriments et éliminent aussi les déchets issus du métabolisme.
- La microglie, partie intégrante du système immunitaire du cerveau, elle joue le rôle de macrophages et assure la défense contre les envahisseurs.
- Les oligodendrocytes constituent la gaine de myéline qui entoure les axones. Cette gaine a pour fonction d'accélérer la conduction nerveuse


Le trouble bipolaire décrit un des troubles caractérisés par une fluctuation anormale de l'humeur (l'état mental), oscillant entre des périodes d'euphorie et des périodes de dépression ou un état maniaque faisant coexister les deux phases.

Le Système limbique :
Introduit par Paul MacLean en 1952, on regroupe sous le terme de " système limbique " un ensemble de structures impliquées dans les émotions, les apprentissages et la mémoire. Cet ensemble a longtemps été considéré comme le siège des émotions.

Il comprend :
- La voie olfactive
- Le corps mamillaire
- Le fornix
- Les noyaux antérieurs du thalamus
- L'amygdale
- L'hippocampe
- Le gyrus parahippocampique
- La circonvolution cingulaire
- Les noyaux hypothalamiques

Le cortex cingulaire antérieur ventral (affectif) évalue les informations émotionnelles dans un but de réponses.
Le cortex cingulaire antérieur dorsal (cognitif) joue un rôle dans, la motivation, le contrôle de l'attention et des fonctions exécutives. Il joue également un rôle dans la mémoire de travail et les changements de stratégie.


L'effet Stroop a été décrit en 1935 par John Ridley Stroop dans le "Journal of Experimental Psychology" en 1935.
Le comptage de Stroop consiste à compter le nombre de mots (chiffres ou images neutres) dans une boîte. Par exemple deux deux deux (la réponse est « 3 »).
Dans la tâche de comptage, l'activité croit dans la région dorsale du cortex cingulaire antérieur (cognitive) et elle décroit dans la région ventrale (affective).
Lors du test de Stroop émotionnel, le sujet doit identifier la couleur de l'encre des mots ayant une connotation anxiogène. Par exemple cancer , bras , pain , (la réponse est « rouge »)
On observe alors l'effet inverse du test de comptage.

Pulsion :
Le mot pulsion vient du latin pulso (pousser, frapper). Il est une traduction du terme allemand Trieb, qui a été utilisé par Freud.
La pulsion (traduction du terme allemand « trieb ») est définie par Freud comme une poussée instinctive visant à la satisfaction d'un besoin.

Lorsqu'un stimulus douloureux est appliqué sur une partie du corps (comme par exemple une piqure) l'information est transmise au cerveau suivant deux voies ascendantes :
- une voie aboutissant au cortex somatosensoriel qui renseigne sur l'emplacement, l'intensité et la nature du stimulus.
- une voie aboutissant au CCA et à l'insula qui donne à la douleur sa dimension affective et subjective.
    Longtemps restée méconnue en raison de sa position cachée dans les replis du cortex, l'insula s'est révélée grâce aux travaux d'Antonio Damasio. Selon lui, cette région permettrait de repérer les états viscéraux associés à des expériences émotionnelles, pour aboutir à un sentiment conscient. Il rejoint en cela la médecine psychosomatique qui considère que la pensée rationnelle ne peut être séparée du corps et des émotions.


La formation réticulée est une structure nerveuse du tronc cérébral qui joue un rôle de liaison entre les réponses provenant du système nerveux volontaire descendant et du système nerveux végétatif ascendant. Intégrant les sensations qui lui parviennent cette région permet également la coordination et la synthèse des actions de façon générale.


Mémoire explicite et implicite :
Ces deux types de mémoire dépendent de structures et de réseaux cérébraux relativement distincts. Des travaux récents semblent montre que la mémoire implicite contribue à la formation des souvenirs conscients.
Les souvenirs conscients, qu'ils soient riches et vivaces, ou lointains appartiennent à la mémoire explicite.
Pour prendre un exemple, si l'on croise une personne que nous connaissons dans la rue, nous allons nous souvenir d'elle ainsi que des moments vécus avec elle.
La mémoire implicite, quant à elle, est une mémoire inconsciente qui peut ressurgir à tout moment sans qu'on en ait conscience. Ainsi la personne croisée dans la rue va-t-elle nous faire éprouver un sentiment de familiarité, sans que nous puissions parvenir à nous souvenir de son identité, ni du lieu où nous l'avons rencontrée.

Effet Stroop :
Variante des deux tests précédents, ce test met en concurrence deux activités cognitives normalement complémentaires : ici, le traitement du langage et celui de la perception visuelle. Si le mot et la couleur correspondent, la reconnaissance de la couleur est facilitée. Si les deux diffèrent, le traitement de la sensation est inhibé par celui de la lecture.

On constate d'ailleurs un ralentissement du temps de réponse à la lecture de chaque ligne par rapport à la précédente.
La première ligne est lue quasi instantanément, montrant l'installation d'automatismes dans l'utilisation du langage. La perception des couleurs de la deuxième ligne est également immédiate, mais sa traduction en langage verbal demande une réflexion passagère. La troisième ligne est la plus lente à découvrir, le symbole verbal parasitant la perception sensible.

Jean-Martin Charcot : (1825-1893) professeur d'anatomie pathologique et neurologue français, il est l'un des précurseur de la neurologie moderne. (...) Il est également connu pour ses travaux sur l'hypnose et l'hystérie.
Sigmund Freud (1856 – 1939) est son élève d'octobre 1885 à février 1886.

Josef Breuer : (1842 - 1925) Médecin et physiologiste autrichien. Intéressé par l'hystérie, il est connu pour avoir suivi la patiente connue sous le pseudonyme d'Anna O dont le cas est exposé dans l'ouvrage de Breuer et S Freud « Etudes sur l'hystérie ».

Microsaccades oculaires : Même lorsque notre regard semble immobile, nos yeux sont agités de mouvements imperceptibles nommés microsaccades.
On sait que lorsqu'un stimulus ne change pas, les neurones cessent progressivement d'émettre des signaux : ce phénomène est connu sous le nom d'adaptation neuronale. Ce phénomène est identique à celui d'un bruit de fond permanent que l'on cesse de percevoir, ou aux vêtements que l'on ne sent plus sur son corps. Pour éviter ce phénomène lorsque notre regard s'arrête sur un objet, des micromouvements font bouger l'image sur la rétine, activant les neurones visuels et empêchant l'objet de disparaître.
Cette atténuation de la réponse des neurones peut être un mécanisme actif de mise au repos des neurones au bout d'un certain temps d'inactivité, ou passif s'expliquant par une saturation lors d'une activité chimique prolongée au niveau des synapses.
Déjà, en 1804, le philosophe suisse Ignaz paul Vital Troxder constatait que le fait de fixer son regard sur un point entraînait la disparition progressive des images immobiles situées en périphérie.
En 2006, des chercheurs de l'institut neurologique Barrow de Phoenix – Arizona – on pu faire la corrélation entre la réduction du nombre ou de l'amplitude de ces microsaccades et la disparition des images. D'autres recherches menées dans les années 50 sont parvenues au même résultat grâce à des systèmes optiques faisant bouger les images en même temps que l'œil : là encore l'image observée disparaissait.

     Si l'on s'intéresse à l'image ci-dessous, on constate, en fixant le point rouge, que le cercle qui l‘entoure s'efface progressivement : c'est, entre autres, ce mécanisme qui est exploité lors de la suggestion hypnotique. Fixer son regard sur un objet précis modifie la perception visuelle. La fatigue oculaire qui en résulte peut suggérer l'endormissement et, pour le sujet, la preuve tangible de l'entrée en hypnose.
     Ce sont ces microsaccades qui sont à l'origine des illusions de mouvements dans des images fixes, mouvements bien visibles dans l'image ci-contre. On peut d'ailleurs arrêter l'agitation de l'image en fixant son regard sur l'une quelconque des croix qui s'y trouvent disposées.


La persistance rétinienne se caractérise par la persistance sur la rétine de l'image de l'objet que l'on regarde.
Cette persistance se présente de deux façons :
- une persistance positive très brève qui restitue l'image telle que nous la voyons : par exemple lorsque nous regardons la lumière intense d'une lampe allumée, puis déplaçons notre regard vers une partie plus sombre de notre environnement.
- une persistance négative, qui dure plus longtemps. Due à l'observation prolongée de l'objet, elle en restitue une image négative : c'est celle dernière qui, en se superposant à l'image de l'objet, va en atténuer les détails et la luminosité. On peut la comparer au bourdonnement qui persiste après l'audition d'une source sonore uniforme et prolongée [voir l'inversion de phase] .

Fixer le point rouge dans l'image de gauche durant 20 secondes, puis porter son regard sur le point rouge dans le cadre blanc.

    Cette persistance négative pourrait faire pencher vers un phénomène actif de disparition de l'image de gauche lorsqu'on la fixe longuement : l'image ne disparaît pas, mais elle est annulée par l'apparition progressive d'une image inverse.

Remarque : On notera que le précunéus semble jouer un rôle dans la représentation de son propre corps dans l'espace. Il est en effet plus actif durant l'imagerie motrice d'un mouvement que durant son exécution réelle, ce qui peut expliquer que l'on observe dans ce cas une augmentation de son activité dans l'exécution d'un mouvement sous hypnose.

Activité visuelle au cours du SP : Durant le sommeil paradoxal, le cortex visuel primaire est très peu actif. Par contre, d'autres aires voisines (aires visuelles extrastriées), qui analysent les scènes complexes, sont plus actives. Cela dénote un travail de décodage de situations qui ne sont pas perçues visuellement, mais qui correspondent aux rêves souvent très élaborés rapportés par les sujets lorsqu'on les réveille dans la phase de sommeil paradoxal.


Hypnose et mémoire :
En 2008, Avi Mendelsohn (laboratoire de Yadin Dudai - Israël) a proposé que certaines régions qui interviennent dans la récupération des informations mémorisées puissent être inhibées lors d'une suggestion hypnotique d'oubli.
Mendelsohn A, Chalamish Y, Solomonovich A : brain substrates of episodic memory suppression in posthypnotic amnesia. Neuron. 2008 Jan 10;57(1):159-70.

Intention et action : Des expériences ont été menées par l'équipe de Michel Desmurget, de l'Université de Lyon I. Les sujets dont on avait stimulé le cortex pariétal ont ressenti l'envie de bouger certaines parties de leur corps sans qu'aucun geste n'ait pu être observé. L'un d'eux a même eu la certitude d'avoir bougé les lèvres. A l'opposé, la stimulation du cortex frontal déclenche des gestes dont les sujets n'ont pas conscience.
Selon Angela Sirigu (directeur de recherches Lyon – Bron), l'intention d'un mouvement et la conscience de sa réalisation relèvent de régions différentes du cerveau. L'intention d'un mouvement trouve son origine dans le cortex pariétal tandis que son exécution dépend du cortex prémoteur, dans le lobe frontal.
Dans les conditions normales, ces deux régions travaillent en coordination, ce qui semble une condition essentielle à l'expression de la conscience.


Une fois encore la pertinence des évaluations de notre conscience est remise en cause puisque nous pouvons avoir conscience de ce qui n'est pas et ne pas avoir conscience de ce que nous faisons.
La coopération des différentes régions cérébrales s'avère donc indispensable à l'exercice de la conscience.


Ainsi, dans l'état normal, l'intention semble reliée au cortex prémoteur qui dépend lui-même du cortex frontal (organisation du comportement). Sous hypnose, ce dernier est court-circuité par l'influence extérieure : le précunéus joue le rôle de relais et communique préférentiellement avec le cortex moteur et l'action.
Si la paralysie est la règle au cours du sommeil paradoxal, l'hypnose permet, quant à elle, aussi bien l'action que l'inhibition du mouvement.
Modifier l'intention du sujet va donc déterminer le devenir de sa conscience.

Cette capacité qu'a notre intention de se dissocier (de la conscience) du mouvement permet de comprendre certaines expériences de communication avec les esprits. Dans l'une de ces expériences, les participants, réunis autour d'une table, posent leur index sur la base d'un verre à pied.
L'esprit invoqué est censé déplacer le verre vers les lettres d'un alphabet pour répondre aux questions qui lui sont posées, les participants devant se contenter de suivre les mouvements du verre.
On constate alors que l'attention des sujets n'est plus focalisée sur la réalité objective, mais sur l'existence d'une entité immatérielle qui imprime des déplacements au verre. Leur intention, qui devient alors de suivre les mouvements du verre demeure reliée aux aires de la sensibilité tactile, mais elle se déconnecte de leurs aires prémotrices : leurs mouvements deviennent inconscients.


Si les participants se retirent l'un après l'autre, le verre peut continuer à se déplacer tant qu'il restera suffisamment de participants non conscients de leurs actions. Si le dernier est dans ce cas de figure, le verre ne pourra plus aller que dans le sens de la poussée, sinon il s'arrêtera.
En effet, cette expérience ne peut avoir lieu avec une seule personne : pour suivre un mouvement, il est nécessaire que d'autres participants l'initient, que ce soit de façon volontaire ou inconsciente.

4 - La voix de l’influence :

Les phéromones sont des substances chimiques émises par la plupart des animaux. Servant de messagers chimiques entre individus d'une même espèce, elles jouent un rôle dans des comportements collectifs variés : émises par la reine des abeilles elles assurent la cohésion de la colonie, elles permettent aux fourmis de suivre une piste, ou elles interviennent dans l'attraction sexuelle.

Le locus coeruleus , situé dans le tronc cérébral est en étroite relation avec l'amygdale. Il contient la moitié des neurones cérébraux qui utilisent la noradrénaline comme neurotransmetteur. Sa stimulation produit des états d'anxiété chez l'animal. Son activité est réduite par les tranquillisants ou l'alcool.

Ocytocine : Hormone synthétisée par l'hypothalamus, elle est stockée dans la post-hypophyse qui la libère en fonction des besoins.

La dopamine : Précurseur de l'adrénaline et de la noradrénaline, la dopamine intervient en particulier dans la recherche de récompense et de plaisir. Libérée artificiellement sous l'action de certaines drogues, ses effets sont à l'origine de la dépendance qui en résulte.
Des études menées par les chercheurs du CNRS (Institut de biologie du développement de Marseille Luminy) ont montré que l'inactivation de cette molécule sur les drosophiles ou les souris modifiaient leur comportement sans porter atteinte à leurs fonctionnements vitaux.
Ainsi les drosophiles sans dopamine n'apprennent pas, comme le font les mouches sauvages, à éviter une odeur associée à un choc électrique,  et elles ne sont plus attirées par le sucre ou la lumière. De même, on constate chez la souris une diminution de l'activité et un désintérêt pour la nourriture.
Voir également : http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2011/e-birman.htm

Les émotions et le cerveau :



L'hypophyse est une glande endocrine protégée dans une cavité osseuse de l'os sphénoïde. Elle est reliée à l'hypothalamus et régulée par les neuro-hormones de ce dernier. Elle sécrète les hormones trophiques qui stimulent les autres glandes endocrines.

Influence par le langage : La prise de contrôle par la parole chez l'homme peut être comparée à celle d'espèces animales moins évoluées qui, par un cri d'alerte, vont influencer le comportement de leurs congénères. Toutefois, si le cri d'alerte est la traduction d'informations concrètes (un danger par exemple), la prise de contrôle verbale pourra autant apporter des informations concrètes qu'imaginaires.

NDA : Rappelons ici que cette étude n'a pas pour but de minimiser l'intérêt de méthodes comme l'hypnose, dont l'effet peut tout aussi bien être positif que négatif selon l'éthique du praticien. Simplement, les mécanismes qui sous-tendent l'hypnose sont identiques à ceux qui régissent notre comportement au sein d'une société.

Il existe deux types de mémoire :
- La mémoire à court terme , ou "mémoire de travail", nous permet mémoriser pendant quelques secondes (la commande d'un client, un numéro de téléphone...).

La mémoire à long terme est constituée par les souvenirs accumulés au cours de la vie.
Elle se subdivise en deux formes : la mémoire déclarative (ou explicite) et la non-déclarative (ou implicite).

    - La mémoire déclarative :
    Lorsque nous rappelons nos souvenirs, ils deviennent alors explicites. C'est une mémoire associative : chaque donnée mémorisée est incluse dans un réseau de connaissances.
La mémoire déclarative englobe l'ensemble des informations dont le sujet a une connaissance explicite, qu'il peut rappeler à sa conscience. Ce système d'archivage peut être à son tour divisé en deux catégories :
- La mémoire épisodique constituée par les événements que nous avons vécus.
- La mémoire sémantique constituée par l'ensemble des connaissances acquises.
Cette mémoire sémantique concerne tous les domaines génériques (de compréhension) indispensables au déroulement de la vie (sens des mots, les règles de langage et d'écriture, règles de calcul, lecture de l'heure, code de la route...).

     - La mémoire non-déclarative :
    Elle concerne des informations acquises qui ne font pas l'objet d'un rappel conscient. Elle porte sur les habiletés motrices, les savoir-faire, les gestes habituels sans que nous ayons recours à un rappel intentionnel.. C'est grâce à elle nous savons exécuter une séquence de gestes sans y penser (savoir nager par exemple).
C'est elle qui fait aussi que nous sommes sensibles à des stéréotypes ou des préjugés

Tous ces types de mémoire fonctionnent grâce à trois processus : l'encodage ou enregistrement de l'information, le stockage ou consolidation et la récupération.

Plusieurs régions du cerveau traitent ou stockent ces informations.
L'hippocampe est responsable de la consolidation des souvenirs en faisant passer les informations retenues brièvement dans la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. Il est d'autre part capable d'associer les différentes composantes d'un évènement pour reconstituer un souvenir complet. Indispensable pour créer de nouveaux souvenirs, il ne les stocke pas.
L'amygdale joue également un rôle important  en associant le souvenir avec l'émotion appropriée.
En dehors de ces régions, il est difficile de situer précisément la mémoire dans le cerveau, car son stockage et sa récupération nécessitent la mise en jeu simultanée de plusieurs régions. On peut seulement considérer les structures les plus concernées (engagées) par ce travail.
Le lobe frontal régit l'encodage et la récupération, en effet, l'enregistrement des informations ne peut se faire sans que nous portions notre attention sur l'objet ou l'événement à mémoriser. Il recherche aussi les souvenirs utiles et écarte les souvenirs superflus. C'est par le lobe frontal que nous exerçons notre contrôle.
De son côté, le lobe temporal va conserver l'information de la mémoire à long terme que le lobe frontal ira rechercher. Sa partie médiane jouerait un rôle dans la mémoire des informations verbales (mémoire déclarative).
Voir également :
http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/798-memoire-a-long-terme
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/memoire
http://www.lesca.ca/fr/stimulation.php?id=7

Cerveau et vision des couleurs : nous savons que notre cerveau ne voit pas les couleurs [cf : 12-extinction/1/B - Conscience et interprétation] , il interprète des stimuli qui lui parviennent des cellules de la rétine lorsque ces cellules sont excitées par des ondes de longueurs différentes.
Lorsque nous fermons les yeux, les régions cérébrales qui nous permettent de voir le monde animé et en trois dimensions, se mettent au repos. Le processus hypnotique profite de ce nouvel état. C'est ainsi que Stephen Kosslyn, professeur de psychologie de l'université Harvard, a pu constater que le sujet hypnotisé parvenait à désactiver la zone occipitale de la reconnaissance des couleurs, ce qui lui était impossible en état d'éveil.

Deux ans plus tard , en 2012, William Mac Geown, de l'université de Hull, a montré qu'une personne hypnotisée pouvait également modifier sa perception des couleurs et voir le ciel vert ou l'herbe rouge.
La suggestion verbale place donc les zones de la perception visuelle du cerveau sous le contrôle des zones du langage et non plus de la rétine et du nerf optique. Cette étude montre que le cerveau peut confondre les messages issus de la réalité avec ses propres constructions ou celles qui lui ont été suggérées. Le cerveau s'avère capable de créer les couleurs aussi bien à partir de l'interprétation des mots que de celle des longueurs d'onde.

 
     Notre cerveau, qui possède la capacité de transformer les ondes lumineuses visibles (entre 385 et 790Thz) en couleurs puis en mots, possède également la capacité, en utilisant d'autres circuits, de transformer des ondes sonores audibles (40 à 1500 Hz pour la voix humaine) en mots, puis en couleurs.

NDA : L'influence du prix peut avoir un autre effet en rendant le prix élevé rédhibitoire pour notre porte-monnaie. C'est alors une autre région de notre cerveau, l'insula, qui nous fera renoncer à notre achat.

Thérapie comportementale : La thérapie comportementale agit au moyen de mises en situation qui provoquent l'anxiété que l'on souhaite combattre. Par exemple, dans le cas d'une phobie des araignées, on demande au sujet de classer les différentes situations où il peut être confronté à des araignées sur une échelle de 0 à 100. Ensuite on l'expose progressivement aux situations des moins anxiogènes aux plus anxiogènes.

NDA : Il va de soi que cette schématisation nécessaire à la compréhension ne peut être généralisée : tous les cas de figures peuvent coexister entre un esprit critique aiguisé, et un esprit fermé à toute nouvelle acquisition, qu'elle soit antérieure ou postérieure à l'apprentissage.

Le noyau accumbens : joue un rôle essentiel dans le circuit de la récompense. Son fonctionnement repose principalement sur deux neurotransmetteurs : la dopamine, qui favorise l'envie et le désir, et la sérotonine, dont l'effet traduit plutôt la satiété et l'inhibition. L'expérimentation sur l'animal a montré que les drogues augmentent toutes la production de dopamine dans le noyau accumbens, tout en diminuant celle de sérotonine.Ce noyau est étroitement lié à d'autres centres impliqués dans les mécanismes du plaisir : une région primitive située au sommet du tronc cérébral, l'aire tegmentale ventrale, mais également le cortex préfrontal, planificateur de l'action.


Les dix paroles : (Bible Segond)

20:1Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant :

20:2Je suis l'éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'égypte, de la maison de servitude.

20:3Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

20:4Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

20:5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,

20:6et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.

20:7Tu ne prendras point le nom de l'éternel, ton Dieu, en vain ; car l'éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

20:8Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

20:9Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.

20:10Mais le septième jour est le jour du repos de l'éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.

20:11Car en six jours l'éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.

20:12Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'éternel, ton Dieu, te donne.

20:13Tu ne tueras point.

20:14Tu ne commettras point d'adultère.

20:15Tu ne déroberas point.

20:16Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.

20:17Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain

Croyance : (Dic. Robert) Action, fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible.
Croire : tenir pour véritable, donner une adhésion de principe.

Foi : (fides : confiance, croyance) Assurance donnée d'être fidèle à sa parole.
Le fait de croire quelqu'un, de faire confiance à quelque chose
Syn. : engagement, promesse, serment.

Esprit critique : (Dic. Robert) qui n'accepte aucune assertion sans s'interroger d'abord sur sa valeur.

Insensibilisation par répétition :
Des chercheurs américains et allemands ont montré, en octobre 2010, que plus des scènes de violence à la télévision et sur des jeux vidéos sont répétées, moins la sensibilité émotionnelle est élevée, et moins les régions cérébrales qui effectuent le traitement émotionnel des informations sont actives [Science & Vie 1120] . On peut comprendre ce mécanisme : dans la vie quotidienne les situations de violence mettent l'organisme en alerte. Les expressions de visage et la gestuelle activent nos neurones miroirs et nous amènent à réagir. Au contraire, les situations virtuelles de violence n'entraînent pas de conséquences : notre cerveau a tôt fait d'éliminer les perceptions qui ne sont que virtuelles, comme nous l'avons vu dans le cas du réflexe conditionné chez le chien [cf : Le circuit de la récompense abstraite] .
C'est le phénomène d'accoutumance qui permet de ne plus tenir compte de situations au départ stressantes.

Les mêmes études ont permis de constater que les joueurs les plus dépendants étaient ceux chez qui la baisse de sensibilité était la plus marquée.

D'autres études ont montré que la perte de la capacité d'empathie engendrée par les images violentes pouvait inciter les adolescents à tenir pour normaux des comportements agressifs. Pourtant, vouloir supprimer toute manifestation de violence semble être une erreur.
En effet, on sait que le jeu chez l'animal permet d' expérimenter les combats et la souffrance qui peut en résulter après une morsure volontaire ou involontaire : l'interdiction absolue de se battre concrètement qui existe dans certaines cultures, supprime cette expérience indispensable.

NdA : Rappelons que l'objet de cette page est d'étudier, sous tous ses aspects, l'influence du langage sur le comportement. Si armées et religions semblent mises en cause, n'oublions pas qu'une armée, nécessaire pour préserver l'intégrité d'une nation, n'a pas pour but d'annexer les territoires convoités. Parallèlement, les religions ont pour objet de relier les hommes par les idées, non de combattre ceux qui ne partagent pas les mêmes.
Les cas extrêmes évoqués dans cette étude ne peuvent donc être généralisés.

Enfant : On a pu constater, en montrant des courts-métrages à des bébés , que ceux-ci préfèrent les gentils aux méchants dès l'âge de six mois. Cette prédisposition semble un fondement à la morale qui se développera par la suite [La Recherche N°34].

Instinct, grégarisme et sommeil paradoxal :
Si l'on ne peut mettre en évidence le sommeil chez les insectes , on observe toutefois un rythme quotidien de repos et d'activité. On se base pour cela sur certains critères comme l'immobilité, une posture caractéristique, la diminution de la température.
Chez les poissons , on ne peut affirmer l'existence du sommeil paradoxal. Tout au plus constate-t-on des états de repos au cours des quels ils réagissent plus lentement aux stimuli extérieurs.

L'étude des différences d'activité cérébrale entre l'éveil et le repos est possible par examen électro-encéphalographique chez les reptiles .
Une activité cérébrale et motrice semblable à celle que l'on observe au cours du sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides et variations du rythme cardiaque) a été enregistrée chez des crocodiliens et des lézards.
Leur brièveté (quelques secondes) et leur rareté (quelques minutes sur des enregistrements de plusieurs semaines), laisse planer un doute.

Chez les vertébrés homéothermes , dont font partie les oiseaux, le sommel paradoxal a pu être mis en évidence. On retrouve chez les oiseaux les principales caractéristiques du sommeil paradoxal des mammifères : mouvements oculaires rapides associés à une diminution du tonus musculaire et activation cérébrale. Ces épisodes qui se reproduisent au cours de la nuit demeurent brefs (10 à 20 secondes).

Il est intéressant de noter que les oiseaux, bien que descendants directs des reptiles, ont une vie sociale importante qui a pu modifier leur comportement. A la différence des reptiles, ils protègent leurs oeufs, nourrissent leurs petits, et les migrations s'effectuent en groupes solidaires.

Chez les mammifères la durée du sommeil paradoxal s'allonge considérablement, tout en demeurant variable selon les espèces. Elle est de 10 minutes chez la souris, 30 minutes environ chez le chat et le chien, pour atteindre 90 minutes chez l'homme et 120 minutes chez l'éléphant.

La socialisation nécessitant la maîtrise de l'instinct, on notera la correspondance avec l'apparition et le développement du sommeil paradoxal.
Voir également :
Rêves et instinct
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/jouvet/apb_94/phylo.php
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/jouvet/apb_94/oiseaux.php

Spontané : (Dic. Robert) que l'on fait de soi-même, sans être incité ni contraint par autrui.
Instinctif : (Dic. Robert) inconscient, involontaire.

NdA : Pour des raisons de facilité d'illustration, nous faisons apparaître, dans les schémas, la pensée rationnelle au niveau du cortex frontal. Il va de soi que celle-ci est étroitement liée aux zones du langage et devrait être représentée à ce niveau. Le cortex frontal demeure, pour sa part, un centre organisateur des actions en fonction des informations sélectionnées, qu'elles lui parviennent des aires de la perception ou de celles de l'écoute du langage.

     Réponse immédiate en fonction des sens (peur - fuite) :
- (1) : Vision,
- (2) : Peur,
- (3) : Réaction instinctive,
- (4) : Prise de conscience secondaire.

     Planification rationnelle de la réponse (courage - affrontement) :
- (1) : Vision,
- (2) : Peur,
- (3) : Conscience et planification en fonction du langage
- (4) : réaction.


Le déclencheur du sommeil paradoxal : (découvertes récentes)
18-11-2011 : Université Claude Bernard - Lyon I (18/11/2011), Pierre-Hervé Luppi (Dir.)
Thèse : Olivier Clément : (Centre de recherche en neurosciences de Lyon)
"L'hypothalamus latéral contiendrait le générateur principal du sommeil paradoxal : arguments neuroanatomiques et pharmacologiques chez le rat."

Cette thèse a pour objectif de préciser quelles populations neuronales sont mises en jeu dans la régulation du sommeil paradoxal ainsi que leurs interactions. Les résultats obtenus suggèrent que l'aire latérale de l'hypothalamus (LH) serait responsable de ce contrôle et donc de celui du sommeil paradoxal. Ces nouvelles données militent en faveur d'un rôle central de l'hypothalamus. Ce dernier constituerait le déclencheur principal de cet état.
Voir : http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00739636

02-10-2013 : Une équipe de scientifiques, dirigée par Antoine Adamantidis, Ph.D., chercheur à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et professeur adjoint à l'université McGill, a pu confirmer ces résultats en identifiant, pour la première fois, un lien causal précis entre l'activité de neurones situés dans la région latérale de l'hypothalamus (LH-MCH) et l'état de sommeil paradoxal (résultats publiés dans l'édition d'octobre 2013 de la revue scientifique Nature Neuroscience).
Voir aussi : http://www.douglas.qc.ca/news/1222

NdA : Rappelons que l'hypothalamus est une région ancienne de notre cerveau qui a peu changé au cours de l'évolution des vertébrés. Il joue un rôle majeur dans le maintien de l'homéostasie, c'est-à-dire la capacité que peut avoir un système quelconque à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures (Claude Bernard). Pour cela, l'hypothalamus a établi des liens avec l'ensemble de l'organisme, liens aussi bien nerveux qu'hormonaux.
Il intervient ainsi, par le biais de l'hypophyse, dans la régulation du système nerveux autonome et des fonctions endocrines. Une large gamme de fonctions corporelles se trouve donc sous sa dépendance : il contrôle la faim, la circulation, la thermorégulation et le rythme circadien. Il joue un rôle important dans le désir sexuel et module les réponses émotionnelles viscérales.

Cette découverte pourrait être un indicateur supplémentaire de l'importance du sommeil paradoxal comme système de rappel de nos fonctionnements émotionnels et instinctifs. Ces derniers, en réapparaissant lors du rêve, permettraient de confronter, au cours de ce dernier, notre pensée sociale aux fonctions originelles du corps [cf : Ch4 / 1 - Origines et fonctions du rêve / Sommeil lent et sommeil paradoxal].
L'hypothalamus organise en effet les fonctions biologiques de base de l'organisme, fonctions en partie inhibées par le lobe frontal. Lors du sommeil, et une fois délivré de ce contrôle frontal, on peut supposer que la résurgence de ces fonctions primitives serait à l'origine des comportements inhabituels observés au cours du rêve.

Hypothalamus.

Noyaux hypothalamiques.


5 – Comment comprendre la dissociation entre raison et sensibilité ?

René Le Senne : (1882 - 1954) est un philosophe français. Métaphysicien et psychologue, il a fondé la caractérologie française.
Son « Traité de Caractérologie », publié en 1945, a fait sa célébrité.

Larmes :
Les groupes sociaux très développés considèrent souvent les larmes comme une preuve de faiblesse. Or il est utile de pleurer lorsque nous éprouvons une forte émotion.
Les larmes sécrétées à la suite d'une émotion sont très différentes des larmes qui lubrifient la cornée en permanence. Les pleurs d'émotion résultant d'un stress contiennent en effet des protéines qu'il est nécessaire d'évacuer.
Lutter contre les larmes est donc source de souffrance, mais s'y abandonner apaise.

Plus récemment, des chercheurs de l'université Harvard (états-Unis) ont montré que chez la souris, les phéromones produites par les glandes lacrymales des animaux de moins d'un mois inhibaient le comportement sexuel des adultes à leur encontre. (Sc&V 1155 Dec 2013)

Stress :
Pour comprendre le stress, il est nécessaire de comprendre comment se produisent ces tensions qui perturbent l'organisme.
Imaginons que nous tenions une règle avec nos deux mains et que la main droite lui fasse faire un quart de tour : si la main gauche laisse faire, la règle n'est soumise à aucune contrainte.
Imaginons maintenant que la main gauche résiste au mouvement : la règle va subir une torsion et des contraintes importantes apparaître dans sa structure.
Imaginons maintenant que la main droite insiste fortement et fasse faire à la règle un demi-tour : la règle peut alors se rompre.

Ce phénomène va se retrouver dans toutes les réactions humaines, que ce soit le mal-être chronique qui résulte d'émotions censurées, source de maladies psycho-somatiques, ou le déchaînement de violence quand notre vie ne parvient jamais à être celle que nous aimerions.



Parkinson : La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative chronique qui touche les neurones dopaminergiques [cf : circuits des émotions]. du locus niger (substance noire située dans le mésencéphale). Dans les faits, on observe une dégénérescence de la zone cérébrale où est produite cette dopamine avec disparition progressive des neurones.
Le déficit de dopamine va entraîner un excellent relatif d'acétylcholine, source de tremblements et de rigidité musculaire.

Les premiers symptômes de la maladie apparaissent lorsqu'environ 50% des neurones de la substance noire sont détruits, équivalant à une perte de dopamine striatale de 80%. Les mécanismes responsables de cette mort neuronale sont actuellement méconnus.

Voir également :
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/maladie-de-parkinson
http://incr.fr/maladies/13-maladie-de-parkinson/12-la-maladie-de-parkinson-en-2012
http://www.franceparkinson.fr/docs/explications-neurologiques.php?p=78&id=175

NdA : Le fait de pleurer, d'exprimer ses émotions avait été possible dès lors que son cerveau rationnel ou social avait cessé de dominer. Dans ce cas, on pourrait imaginer que le contrôle permanent exercé par le cortex frontal était à l'origine d'une inhibition de l'activité du locus niger responsable de son atrophie.

Parkinson et sommeil paradoxal :
Emission France3 - 2014

Section du corps calleux (ou callosotomie) : En 1940, un chirurgien américain avait pratiqué la séparation chirurgicale des deux hémisphères cérébraux sur des patients atteints d'épilepsie grave. Le résultat en était une amélioration des symptômes et la reprise d'une vie quasi normale.
15 ans plus tard, le docteur Roger W. Sperry, prix Nobel de médecine, fit passer des tests à ces patients pour tenter de comprendre ce qui se passait dans le cerveau lorsque ses hémisphères étaient séparées : ses études mirent en évidence l'asymétrie fonctionnelle du cerveau humain.

Voir également :
http://www.nobel-prize-winners.com/S/sperry/sperry.html#Section

NdA : Nous avons vu précédemment que, lorsqu'un comportement échappe à sa compréhension [cf : cortex frontal et contrôle]. , ou lorsqu'il vise un but [cf : communication] , l'être humain a tendance à échafauder des justifications : c'est l'hémisphère langagier qui en apparaît responsable.

Sir Karl Raimund Popper (1902 – 1994) est un philosophe des sciences.
Devenu professeur à la London School of Economics, il y fonda en 1946 le département de logique et de méthodologie des sciences1.
Selon lui, ne sont scientifiques que les théories réfutables, c'est-à-dire les théories qui offrent prise à l'expérimentation. Une théorie qui n'est pas réfutable n'est donc pas scientifique. Ainsi la phrase « il existe un serpent de mer » est irréfutable : il est impossible de prouver que cette affirmation est fausse. Par contre, « il existe un serpent de mer actuellement exposée au British Museum » est une affirmation réfutable.
Pour qu'une théorie soit scientifique, il faut donc qu'elle soit non seulement réfutable mais également non réfutée.

NdA : N'oublions pas toutefois que c'est le cortex frontal qui effectue ce contrôle sous la directive des aires du langage situées dans l'hémisphère gauche.

Thalamus - corps géniculé - hypothalamus :


Le thalamus serait impliqué :
- à l'état de veille, dans le transfert et le filtrage des informations sensorielles périphériques,
- lors du sommeil lent, dans la déconnexion du cortex des stimulations sensorielles, et dans la consolidation de la mémoire.

Le corps genouillé latéral du thalamus est une région du cerveau qui traite l'information visuelle en provenance de la rétine [Lien].
Le corps genouillé médian du thalamus est un centre de relais des voies auditives.

L'hypothalamus : Situé dans les parois du troisième ventricule, il possède de multiples fonctions. Il régule le système neurovégétatif et intervient dans la régulation de l'émotivité.

Voir également :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_g%C3%A9nicul%C3%A9_lat%C3%A9ral
http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=corps%20genouill%C3%A9
http://www.anatomie-humaine.com/Le-Cerveau-1.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thalamus






https://www.sommeil-paradoxal.com


1 – La conscience au fil de l'évolution :

Savoir inculqué : Dans la réalité, la raison est tellement habituée à agir et à orienter les événements qu'elle ne sait plus s'adapter aux situations nouvelles.
Dans la situation du rêve, cette difficultés d'adaptation persiste, mais la raison a perdu sa capacité de contrôle, d'où la métamorphose du rêve en cauchemar la nuit et, le lendemain, le jugement d'aberration porté sur le rêve.

Ainsi cette enseignante très organisée qui rêvait à chaque rentrée scolaire qu'elle allait à son collège et découvrait soudain qu'elle avait oublié tous ses cours. Le rêve était alors vécu par sa raison comme un cauchemar, alors même que son expérience et sa capacité d'improvisation auraient dû intervenir.
A son réveil, son rêve devenait alors un rêve stupide car non conforme à la réalité (en effet, elle n'oubliait jamais ses cours en allant à son travail), ce qui justifiait qu'elle ne se préoccupait pas de ce rêve et qu'il se reproduisait chaque année.


Le rôle des neurones à axones longs - Le cerveau des génies :
L'étude du cerveau des surdoués est intéressante à plus d'un titre. En effet, le fonctionnement de cet organe révèle des capacités qui semblent endormies chez le commun des mortels.
Les découvertes actuelles nous permettent de mieux comprendre son fonctionnement.

On constate que le cortex des personnes d'intelligence normale (quotient intellectuel entre 83 et 108) s'amincit progressivement entre 7 et 19 ans.
La même observation se fait chez les personnes d'intelligence élevée (QI supérieur à109) en partant d'une épaisseur supérieure au début.

Au contraire, chez les « surdoués », (QI compris entre121 et149), le cortex cérébral est beaucoup plus mince à 7 ans. Il s'épaissit ensuite rapidement jusqu'à l'âge de 11 ans pour s'amincir ensuite tout aussi rapidement.
Cet épaississement de la région corticale du cerveau indique que les neurones continuent à se développer à l'âge des apprentissages. La phase d'élagage et d'élimination qui suit suggère une plus grande efficacité dans l'acquisition de nouvelles compétences (Nous connaissons ce phénomène dans le domaine de la mémoire : l'oubli est une aptitude qui permet d'effacer de la mémoire les informations devenues inutiles.

Les expériences du psychologue canadien Donald Hebb menées à partir des années 1950, ont montré qu'un environnement riche en stimuli accélère la production de neurones dans le cerveau. En dehors des facteurs génétiques, l'environnement de l'enfant semble jouer un rôle important.

Tout aussi important est le développement des réseaux de communication entre des régions éloignées du cerveau mis en évidence grâce à l'imagerie par tenseur de diffusion. Elle permet de suivre les directions de diffusion des molécules d'eau dans le cerveau. Ces réseaux comprennent en particulier :
- le corps calleux,
- le faisceau longitudinal,
- le faisceau arqué.

Le neuro scientifique japonais Hikaru Takeushi de l'université de Sendai a mis en corrélation la densité des fibres dans ces réseaux avec le degré de créativité des sujets étudiés : cette créativité qui se traduit par la capacité d'imaginer plusieurs solutions à un problème a ainsi pu être reliée au faisceau arqué et au corps calleux.

De son côté, le neuro scientifique John Geake, de l'université d'Oxford, a constaté que ces réseaux fronto pariétaux sont particulièrement actifs lorsqu'il s'agit d' imaginer des réponses variées à un problème (intelligence fluide) ce qui n'est pas le cas lorsqu'il faut trouver la solution unique à un problème (intelligence cristallisée).

Il est alors possible d'imaginer que la répétition incessante de textes, sans favoriser les interrogations, finit par aveugler l'esprit en privilégiant la cristallisation de la pensée au détriment de sa fluidité.

Voir également :
Cerveau et psycho N° 66 :

Action de l'anesthésie sur le cerveau :
Les chercheurs du Coma Science Group de l'université de Liège ont découvert que, durant la période d'inconscience générée par le Propofol (anesthésique général intraveineux de courte durée d'action). les zones du cerveau nécessaires à la perception de signaux extérieurs (notamment l'ouïe et la vue) demeurent actives. Par contre, le lobe frontal et le lobe pariétal sont presque totalement au repos. L'activité du thalamus lui-même se réduit comme celle du cortex, mais elle semble surtout produire un effet inhibiteur sur les zones les plus développées du cortex.

Les chercheurs liégeois pensent que cette zone fronto-pariétale est divisée en deux parties. L'une, plus centrale, serait liée à la conscience de soi et la seconde, plus latérale, à la conscience du monde extérieur..
La perte de conscience serait provoquée par des coupures de communication entre différentes régions du cerveau.

Voir également :
http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_30018/comment-l-anesthesie-endort-la-conscience

Anoxie : (Dictionnaire Robert) Diminution de la quantité d'oxygène que le sang distribue aux vaisseaux.

NdA :
Ce phénomène de reconstitution de la perception pour la rapporter à quelque chose de connu peut également s'observer dans le domaine de la lecture. Ainsi dans l'exemple suivant :

"Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dans un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dans un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe mias le mot comme un tuot."

Voir également :
http://www.sauv.net/cmabrigde.php

La Paramécie est un protozoaire cilié. Elle utilise des cils pour se déplacer et se nourrir, essentiellement de bactéries par phagocytose.

Voir également :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3%A9cie







2 – Le cerveau, les cellules corporelles et la conscience :

Rétine : Extension du cerveau à l'extérieur de la boîte crânienne, la rétine est l'organe de la vision. D'une épaisseur d'environ 0,5 mm d'épaisseur elle recouvre la face interne du globe oculaire.
Elle est constituée d'environ 5 millions de cellules en forme de cônes pour la vision diurne (vision colorée), et environ 120 millions de cellules en forme de bâtonnets pour la vision nocturne (vision en noir et blanc).

Homéostasie : Définie par Claude Bernard, c'est la capacité d'un système quelconque à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures (régulation de la température, de la glycémie...).

Histoire d'une découverte :
En 1873, Camillo Golgi, un médecin italien, met au point une méthode de coloration du système nerveux (coloration par imprégnation argentique) qui permet d'observer sa structure au microscope.
Il demeure toutefois incapable d'y déceler les cellules, et pense que le cerveau est constitué d'un réseau continu de fibres.
En 1888 le neurone peut enfin être observé. Malgré ses particularité (dendrites et axone), il va pouvoir s'intégrer dans la famille des cellules de l'organisme.
En 1962, alors qu'il était établi que le cerveau cessait de se renouveler à partir de l'âge adulte, perdant même régulièrement ses neurones tout au long du restant de la vie, Altman et Boyer découvrent la formation de nouveaux neurones dans le cerveau de rats adultes.
Mais c'est seulement en 1989 que cette découverte sera confirmée chez l'oiseau (travaux de l'Argentin Fernando Nottebohm en 1989 sur les cerveaux d'oiseaux), puis chez l'être humain (travaux de l'américain Fred Gage).

On sait aujourd'hui qu'entre 10 000 et 30 000 nouveaux neurones se créent chaque jour à partir de cellules souches, principalement dans l'hippocampe où se situe le siège de l'apprentissage et de la mémoire. Il s'avère ainsi que tant que l'on conserve la capacité d'apprendre et de s'adapter aux situations nouvelles qui se présentent à chaque instant, le cerveau continu d'évoluer.

Fonctionnement statistique des neurones :
Si un neurone n'est pas en mesure d'accomplir à lui seul une tâche mesurable, les résultats obtenus peuvent devenir spectaculaires dès lors qu'un grand nombre de neurones travaille à l'unisson. Le travail d'analyse que fait le cerveau est le résultat de l'activité coordonnée de régions entières. C'est grâce à ce travail coordonné que vont pouvoir s'accomplir des tâches cognitives complexes. Le modèle de fonctionnement des neurones a conduit au développement de systèmes informatiques nouveaux, notamment dans les domaines des statistiques et de l''analyse des données, faisant faire un bond en avant à l'intelligence artificielle.

Voir aussi : http://www.statsoft.fr/concepts-statistiques/reseaux-de-neurones-automatises/reseaux-de-neurones-automatises.htm#.VDwWele3YUU

Activité électrique de la membrane cellulaire :
La cellule, qui constituait l'unité de base de tout organisme vivant, possède la caractéristique d'avoir une polarisation négative par rapport à l'extérieur. Son enveloppe se présente alors comme un isolant électrique placé entre deux milieux aqueux conducteurs. Elle joue le rôle d'un condensateur électrique.
Les neurones font partie des cellules excitables. Ils ont la capacité de se dépolariser brutalement lorsqu'un stimulus extérieur atteint un certain seuil. Cette dépolarisation brusque est suivie d'une repolarisation.

Langage machine :
Le langage machine consiste en une suite de bits interprétée par le processeur d'un ordinateur qui exécute un programme informatique.
Dans un système de numération, le bit constitue l'unité la plus simple. Il ne peut prendre que deux valeurs, représentées par les chiffres 0 et 1.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_machine


3 – Le neurone et la conscience :

Cytoplasme : Le cytoplasme désigne le contenu d'une cellule vivante.
Chez les procaryotes, le cytoplasme englobe un matériel cellulaire peu différencié, ainsi qu'un chromosome circulaire. Ce matériel cellulaire commence à se différencier chez les eucaryotes (vacuoles, mitochondries...), avec l'apparition d'un noyau qui contient les chromosomes.



Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cytoplasme
Img : http://www.cours-pharmacie.com/biologie-cellulaire/cellules-procaryotes-et-cellules-eucaryotes.html

Un chromosome est constitué de molécules d'ADN, enroulé autour d'un squelette de protéines.
Les gènes qui le constituent sont les supports de l'information génétique, transmise aux cellules filles lors des divisions cellulaires.

Entre deux divisions cellulaires, l'ADN n'est pas visible. Avec l' ARN et les protéines,il constitue la chromatine. Lors de la division cellulaire, l'ADN se compacte progressivement pour donner au chromosome sa forme caractéristique (bâtonnet, de X ou de V).
Durant le compactage, l'ADN s'enroule autour de protéines riches en acides aminés, les histones, créant ainsi de nouvelles structures : les nucléosomes.

Chacune de nos cellules contient l'ensemble du patrimoine génétique légué par nos parents, soit 46 chromosomes comportant environ 25 000 gènes.




Voir aussi : http://www.inserm.fr/thematiques/genetique-genomique-et-bioinformatique/dossiers-d-information/epigenetique

Neurogénèse : La découverte de la neuro genèse constitue une véritable révolution qui s'est produite au début des années 1990. Jusque-là, il était de notoriété publique que, chez les mammifères adultes, les neurones du cerveau n'étaient pas remplacés quand ils disparaissaient. Ainsi, le stock de neurones que possédait un être humain ne pouvait que décroître tout au long de son existence.
Les premières recherches qui ont remis en cause ces certitudes ont été publié en 1965 par Joseph Altman et Gopal Das du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ils avaient constaté la naissance de nouveaux neurones dans les lobes olfactifs et le gyrus dentelée de l'hippocampe de souris.
Elizabeth Gould et son équipe observeront successivement que, chez le rat, le stress diminue cette formation de neo-neurones (1996), puis que cette neurogenèse est proportionnelle au degré de stimulation que l'environnement apporte (1999).
En 2000, Peter Eriksson et Fred Gage observent la neuro genèse dans le gyrus dentelé d'adultes pouvant atteindre 72 ans.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/capsules/histoire_bleu05.htm

ADN, gènes et chromosomes :
L'ADN, ou acide désoxyribonucléique, est une molécule qui renferme l'ensemble des informations nécessaires à la construction et au fonctionnement d'un organisme. Transmis lors de la reproduction, il constitue le support de l'hérédité.
Il peut être considéré comme un long texte rédigé à partir d'un alphabet constitué seulement de quatre lettres qui sont les quatre bases : adénine, thymine, cytosine et guanine (A, T, C, G). {voir [§9]).
L'ADN est constitué d'une longue chaîne résultant de l'assemblage de ces quatre bases (ATCG) qui s'apparient deux à deux, toujours de la même manière : A avec T, G avec C. les liaisons entre ces bases sont les échelons de la molécule d'ADN qui s'enroule comme un ressort.
Le gène est la portion d'ADN qui contient le mode d'assemblage d'une protéine.


Voir aussi : http://www.sciencemediacentre.ca/smc/docs/fiche_ADN_et_chromosomes.pdf

Johann Gregor Mendel (20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine botaniste Tchèque, est le fondateur de la génétique. Il est à l'origine des lois qui portent son nom et décrivent la façon dont les gènes se transmettent au fil des générations.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gregor_Mendel

Un anticorps est une protéine utilisée par le système immunitaire pour neutraliser les agents pathogènes qui se révèlent dans l'organisme par leurs propriétés antigéniques.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anticorps

Un antigène est une macromolécule qui marque les agents étrangers à l'organisme. Reconnu par les cellules du système immunitaire, l'antigène est capable de déclencher chez celles-ci une réponse immunitaire.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Antig%C3%A8ne

Dmitri Konstantinovitch Beliaïev (1917 — 1985) est un scientifique russe qui a travaillé sur la domestication, sélectionnant des lignées de renards en fonction de leur agressivité envers les humains.
Conservant les moins craintifs, il a pu constater qu'après une dizaine de générations, les renards n'ont plus peur des humains. Il a constaté d'autre part que certains aspects de leur comportement évolue : certains remuent la queue et lèchent leur soigneur. Leur pelage change aussi : une robe noire et blanche apparaît, leurs oreilles peuvent devenir tombantes.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dmitri_Belia%C3%AFev

Voir aussi : Domestication et changement de couleur du renard.
http://www.courrierinternational.com/article/2005/02/24/enfin-des-renards-de-compagnie
http://www.gurumed.org/2011/05/04/plemsc-la-longue-transformation-du-renard-roux-en-un-docile-toutou-selon-belyaev/

Gènes codant pour des protéines : Les gènes qui codent pour les protéines déterminent la vie cellulaire et la spécificité de chaque cellule.

C'est l'expression d'un nombre variable des gènes répartis tout au long de la chaîne d'ADN qui va déterminer tous les fonctionnements cellulaires : ainsi une cellule du foie et une cellule de peau, bien qu'ayant le même génotype, résulteront de l'expression de gênes différents.

Voir aussi : http://fr.wikiversity.org/wiki/Notions_de_base_en_g%C3%A9n%C3%A9tique/G%C3%A8ne
http://www.gnis-pedagogie.org/biotechnologie-biologie-gene-proteine.html

Acétophénone : L'acétophénone est un liquide incolore et limpide d'odeur agréable employé en parfumerie et dans la préparation de produits pharmaceutiques. Dans un rapport américain datant de 1994, cette molécule a été énumérée en tant qu'un des 599 additifs aux cigarettes. Elle possède des propriétés analgésiques et hypnotiques : on la connaît aussi sous le nom d'hypnone.

Voir aussi : http://eduscol.education.fr/rnchimie/clpi/annales/12/chimie_antilles_juin_12.pdf
http://french.alibaba.com/product-gs/methyl-phenyl-ketone-acetophenone-319921482.html

L'épigénétique est l'ensemble des mécanismes moléculaires qui concernent le génome et l'expression des gènes, et qui peuvent être influencés par l'environnement. Le nouveau caractère pourra être transmis aux générations suivantes, de façon réversible, et sans toucher au patrimoine génétique. Il s'agit ici de changements de l'activité des gènes sans modification de la séquence d'ADN.
Alors que la génétique correspond à l'étude des gênes, l'épigénétique (...) correspond à l'étude des changements qui surviennent dans leur activité. Ces changements ne s'accompagnent pas de modification de la séquence d'ADN et peuvent être transmis dans des divisions cellulaires. Contrairement aux mutations qui affectent définitivement la séquence d'ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pig%C3%A9n%C3%A9tique
http://www.inserm.fr/thematiques/genetique-genomique-et-bioinformatique/dossiers-d-information/epigenetique

La psychogénéalogie est une branche de la psychologie selon laquelle les traumatismes et non-dits vécus par les ancêtres d'un individu induiraient chez celui-ci des troubles tant de nature psychologique que physique. Anne Ancelin Schützenberger, psychologue française, psychothérapeute et professeur à l'université de Nice Sophia Antipolis, est connue pour ses apports dans le champ de l'analyse transgénérationnelle (ou psychogénéalogie), avec son ouvrage « Aïe, mes aïeux ! » publié en 1993.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Ancelin_Sch%C3%BCtzenberger p178

Jean-Baptiste de Lamarck a été le premier à proposer une théorie de l'évolution des êtres vivants. Sa théorie est basée sur deux principes :
- la complexification croissante de l'organisation des êtres vivants,
- leur diversification, ou spécialisation, nécessitées par les contraintes d'adaptation aux circonstances environnementales.
Sa théorie qui sous-tend une évolution par adaptation et transmission des caractères acquis ne sera pas retenue.

Lamark : l'évolution dépend de l'adaptation.

C'est par une autre voie que celle de l'évolution que Charles Darwin retiendra l'attention : il a en effet cherché à expliquer l'adaptation des êtres vivants par le mécanisme de la sélection naturelle qui se contente d'éliminer les organismes non adaptés à leur environnement. C'est ce mécanisme que l'on appliquera ensuite à l'évolution du vivant.


Darwin : l'évolution dépend de l'inadaptation.

Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_de_Lamarck#cite_note-1

Fractales : Les fractales sont des formes découpées dont le motf se reproduit à toutes les échelles.
Les courbes fractales sont les fractales les plus simples à se représenter. Elles sont obtenues grâce à une construction géométrique à partir d'un initiateur et d'un générateur.

Initiateur                                        Générateur .

La plus connue des courbes est celle de Von Koch (1904).
Pour la construire, on réalise une figure avec un initiateur puis on remplace chaque segment de la figure par le générateur. On répète ensuite la même opération un certain nombre de fois.

Image modifiée par le générateur .

Le générateur peut se présenter sous différentes formes :

Voir aussi : http://www.mathcurve.com/fractals/koch/koch.shtml

http://fractales.sectionpc.info/fract_intro.htm

Primitif : (Dic. Robert) Qui est le premier , le plus ancien.






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4 – De la matière organique à l'homme – le rôle des cellules :

La matière organique est à la fois la matière constitutive des êtres vivants et celle qu'ils fabriquent (micro-organismes, végétaux, animaux...). Le carbone y joue un rôle central. Elle se caractérise par des transformations rapides contrairement à la matière minérale.
Le carbone s'est formé au cœur des étoiles très massivespar fusion de trois noyaux d'hélium.
Il existe plus de dix millions de substances carbonées différentes,

Pourquoi le carbone est-il à l'origine de la vie organique ?
En combinaison avec l'oxygène, l'azote et l'hydrogène, il construit toutes les molécules organiques qui composent les êtres vivants.
Capable d'établir des liaisons avec quatre autres atomes, il forme des structures à trois dimensions et sa réactivité lui permet de former des molécules dont la stabilité est compatible avec la capacité évolutive indispensable à la vie. Par comparaison, le silicium peut aussi former quatre liaisons, et participer à des molécules similaires à celles basées sur le carbone. Mais, comme il réagit plus lentement, il produit des molécules trop stables pour être compatibles avec la chimie du vivant.
Voir aussi : http://www.larecherche.fr/idees/back-to-basic/carbone-01-05-2005-86569

La mosaïque est une maladie à virus caractérisée par l'apparition de taches plus claires, sur les feuilles de plants de tabac ou de pomme de terre.

L'acide ribonucléique (ARN) est présent chez la quasi totalité des êtres vivants, mais également chez certains virus. Il est en général synthétisé dans la cellule à partir de l'ADN dont il est très proche. L'ARN est en effet une copie des gènes à même de synthétiser les protéines dont la cellule a besoin, ou d'intervenir dans son métabolisme.
Comme pour l'ADN, l'ARN est constitué de quatre bases : l'adénine, la guanine, la cytosine et l'uracile.

Les sources hydrothermales ou fumeurs , sont situés à proximité des dorsales océaniques (frontières entre deux plaques tectoniques qui s'écartent l'une de l'autre). Elles évacuent une partie de la chaleur interne de la Terre en rejetant de l'eau à une température élevée (jusqu'à 400 °C). Malgré de fortes teneurs en éléments toxiques (métaux lourds, méthane, sulfures, etc...) on y trouve des écosystèmes reposant sur une microfaune bactérienne abondante capable d'utiliser les composés minéraux dissous.
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_hydrothermal

Un organisme pluricellulaire est un organisme vivant constitué par l'association de plusieurs cellules qui peuvent être ou non différenciées.
Qu'elles soient différenciées ou non, leur activité est toujours coordonnée, à la différence des regroupements de cellules en colonies. Ces dernières peuvent survivre individuellement si elles sont séparées, ce qui n'est pas le cas pour un organisme pluricellulaire.
Les plus anciens fossiles d'organismes pluricellulaires ont été découvert en 2010 dans des sédiments gabonais, remontant à plus de 2,1 milliards d'années.

Protozoaire : Cette appellation désigne les eucaryotes unicellulaires qui ingèrent leur nourriture par phagocytose.

Transcription : C'est, en biologie moléculaire, un mécanisme qui permet de réaliser des copies de gènes.
C‘est à partir de la copie ainsi réalisée (un ARN messager), que la cellule va pouvoir fabriquer les protéines nécessaires à son bon fonctionnement.

Mitose : Du grec mitos qui signifie « filament », le mot fait référence à la division cellulaire des procaryotes. Ces cellules possèdent généralement un seul chromosome qui se réplique avant de se séparer. La cellule peut alors se diviser.
La cellule mère donne deux cellules filles identiques.

Méiose : Il existe deux types de divisions cellulaires chez les eucaryotes :
- la mitose, qui concerne les cellules corporelles. Elle conserve l'information génétique.
- la méiose qui aboutit à la production de cellules sexuelles ou gamètes pour la reproduction. Elle met en jeu des mécanismes d'augmentation au moment de la fécondation, lorsque ovule et spermatozoïde additionnent leurs gènes.

Les Spongiaires : Egalement appelés porifères ou éponges, les spongiaires sont des animaux aquatiques, fixés sur le fond marin. Ce sont les plus primitifs des animaux pluricellulaires.
Ils n'ont pas de systèmes d'organes spécialisés dans une fonction déterminée, mais seulement des cellules assurant des fonctions différentes et complémentaires.
Une Eponge de 10 cm de haut, pour 1cm de diamètre, peut filtrer quotidiennement 22 litres d'eau.
Situés à la frontière entre les regroupements de cellules en colonies et les organismes pluricellulaires, les cellules de spongiaires présentent la particularité de se regrouper pour reconstituer l'organisme de départ après broyage et tamisage capable d'isoler chaque cellule.
On peut aussi constater que, si l'on broie finement deux éponges d'espèces différentes, et que l'on mélange l'ensemble, les cellules vont se regrouper pour reconstituer les organismes de départ. Ainsi, les cellules possèdent non seulement les moyens de s'associer au sein d'un organisme, mais elles sont capables de « choisir » avec qui s'associer.
Voir aussi : http://gd-biosubsea.pagesperso-orange.fr/eponges.htm

Bactéries en milieux extrêmes :
    - micro-organismes hyperthermophiles :
La plupart de ces micro-organismes sont des archéobactéries.
Le procaryote Pyrolobus fumarii trouvé en Atlantique sur les parois d'un fumeur noir à une profondeur de 3650 m, vit à des températures comprises entre 90°C et 113°C.
    - micro-organismes tardigrades :
Ils résistent à des températures comprises entre -200°C et + 150°C.
    - micro-organismes barophiles :
Résistants à de hautes pressions, on les trouve dans les grands fonds ou dans la crôute terrestre.
    - micro-organismes endolithes :
Ils vivent dans les roches.
    - micro-organismes alcalophiles :
On les trouve dans les lacs de soude ou les sols riches en carbonates (ph > 9)
    - micro-organismes halophiles :
Ils vivent dans les milieux salés
Voir aussi : http://chemphys.u-strasbg.fr/mpb/teach/Vie-Biodiversite/DFuger-DLefevre-MPBassez.pdf
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-tardigrades-survivants-de-l-extreme-29145.php

Chronologie de l'évolution :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_%C3%A9volutive_du_vivant
- 4,6 milliards d'années : formation de la Terre
- 4,52 milliards d'années : formation de la Lune
- 4,4 milliards d'années : formation de l'hydrosphère1et de la croûte terrestre2.
- 4 milliards d'années : apparition de la tectonique des plaques.
- 3,8 milliards d'années : apparition des premières cellules.
- 3 milliards d'années : apparition de la photosynthèse.
- 2,4 milliards d'années : Début de la Glaciation.
- 2,1 milliards d'années : apparition des algues rouges.
- 500 millions d'années : apparition des chordés possédant une symétrie bilatérale.
- 480 millions d'années : apparition des plantes terrestres.
- 400 millions d'années : apparition des insectes et des graines.
- 365 millions d'années : apparition des tétrapodes (quadrupèdes).
- 360 millions d'années : apparition des amphibiens.
- 330 millions d'années : apparition du sac amniotique qui protège l'embryon dans l'œuf ou l'utérus maternel.
- 312 millions d'années : apparition des sauropsides (oiseaux et reptiles).
- 230 millions d'années : apparition des dinosaures.
- 220 millions d'années : apparition des mammifères.
- 150 millions d'années : apparition des oiseaux.
- 135 millions d'années : apparition des fleurs.
- 115 millions d'années : apparition des mammifères placentaires et marsupiaux.






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5 – L'édifice de la conscience :

Georges Dumézil (1898 - 1986) est un linguiste français. Maîtrisant une trentaine de langues, il a procédé à un important travail d'étude comparative des textes des mythologies et des religions des peuples indo-européens.

Conscience : il ne s'agit bien évidemment pas ici de conscience au sens où nous l'entendons, mais d'une « conscience primitive » située à une étape intermédiaire entre ce que nous pourrions appeler la « conscience zéro » et la nôtre.

Hydrocéphalie :
L'hydrocéphalie est liée à un excès de liquide céphalo-rachidien à l'intérieur des cavités du cerveau, résultant d'une mauvaise circulation ou d'une absorption insuffisante de ce liquide. L'augmentation de la pression liquidienne refoule le tissu neuronal en périphérie.
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/hydrocephalie

Cervelet :
Le cervelet est un centre nerveux qui régule toutes les fonctions motrices : équilibre, tonicité musculaire dans la posture, et mouvements.
http://www.anatomie-humaine.com/Le-Cervelet.html

Résilience : La résilience désigne, en biologie, la capacité pour un corps, un organisme, une organisation ou un système quelconque à retrouver ses propriétés initiales après une altération.

Antennes : Situées entre ou sous les yeux, les antennes sont recouvertes d'organes sensoriels (les sensilles) et servent avant tout, chez les insectes, à capter les odeurs. Elles remplissent en cela la fonction de nez, et peuvent aussi jouer le rôle d'organe de la gustation, du toucher, et même capter les vibrations, comme c'est le cas chez le moustique mâle.
http://www.insectes.org/insectes/questions-reponses.html?id_quest=64

Oubli :
On distinguera toutefois le mécanisme automatique d'oubli qui allège la pensée, de l'inhibition qui nous fait ignorer des données et les rend inconscientes, et de la volonté consciente de ne garder du passé que l'expérience vécue pour s'attacher à la seule réalité.

Pensée abstraite :
En psychologie, la pensée abstraite est la capacité d'isoler un objet pour l'étudier indépendamment de son contexte. L'esprit va alors créer et utiliser des représentations mentales générales (concepts) pour assurer son raisonnement.
Il peut alors s'affranchir des propriétés individuelles des objets pour ne retenir que celle qui les relie ou les différencie d'autres objets
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_abstraite

Capacité d'abstraction chez les animaux :
Si la pensée abstraite est particulièrement développée chez l'homme, celui-ci n'en a pas l'exclusivité. D'autres espèces animales possèdent cette capacité. Ainsi, les chimpanzés et les dauphins, mais même les pigeons ou les rats, possèdent la capacité à généraliser une propriété (la couleur par exemple) ou encore à manipuler des concepts numériques ou temporels.
Les insectes eux-mêmes sont capables d'élaborer et de manipuler des concepts abstraits, comme a pu le montrer l'équipe du professeur Martin Giurfa au centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier) chez les abeilles.
Leur cerveau se montre capable de tenir compte simultanément de deux concepts différents lorsqu'il doit prendre une décision dans une situation nouvelle.
(En sciences cognitives, le terme « concept » détermine une relation abstraite qui lie des objets indépendamment de leur nature physique ; par exemple, les concepts « au-dessus de », « à côté de », « différent de »).
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2581.htm

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1 – Des origines de l'univers à l'apparition de la vie :

L'âge de l'univers représente la durée écoulée depuis le Big Bang, Grâce aux résultats fournis par le satellite Planck, le nouvel âge de l'Univers est désormais de 13.77 milliards d'années.

Le fond diffus cosmologique (CMB) :
La découverte du fond diffus cosmologique, en 1965, revient à deux chercheurs des laboratoires de Bell, Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson. Il est encore appelé « rayonnement fossile » ou « rayonnement à 3 K » (en raison de sa température).
Il remonte à 380 000 ans après le big bang et marque le moment où l'Univers jusque là opaque, devient visible. C'est ce rayonnement qui a été observé par le satellite Planck lancé le 14 mai 2009.
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique
http://public.planck.fr/notre-univers/rayonnement-fossile
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbig/decouv/xcroire/rayFoss/niv1_1.htm

Scénarios de l'avant big-bang :
Notre cerveau, avec ses 16 milliards de neurones, est tout à fait capable d'imaginer ou percevoir le monde en trois dimensions dans lequel nous vivons. Il peut même imaginer une quatrième dimension, virtuelle celle-là, dans laquelle l'outil mathématique va permettre d'explorer d'autres horizons. Mais ils ne seront approchables que pour la compréhension, car hors de portée de la réalité observable.

L'Univers en contraction : en se basant sur la théorie quantique à boucles, les chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont imaginé un univers préexistant qui se serait effondré sur lui-même. Une fois atteint le stade où la gravitation devient répulsive, il serait brutalement reparti en expansion.
Dans ce scénario, l'univers n'a ni commencement ni fin, il connaît seulement des phases d'expansion et de récession.


Dans les années 1980, Andrei Linde, de l'université de Stanford, a développé la théorie de l'inflation . Selon cette théorie, notre univers ne serait qu'une infime fraction d'un espace infini où, à chaque instant, un nouvel univers pouvait naître.


Naissance à partir d'un trou noir : Développée dans les années 1990 par Gabriele Veneziano, du Collège de France et Maurizio Gasperini de l'Université de Bari, ce scénario décrit également un univers sans commencement ni fin, dans lequel la matière s'est agrégée jusqu'à former des trous noirs.
A l'intérieur de chaque trou noir, la densité critique atteinte, le mécanisme s'inverserait, réalisant un big-bang. Notre Univers serait issu de l'un de ces trous noirs.


La théorie des cordes : Elaborée en 1970, c'est actuellement la théorie la plus élaborée.
Dans les années 2000, trois chercheurs (Thibault Damour, à l'institut des hautes études scientifiques de Bures sur Yvette, Marc Henneaux, à l'institut Solvay en Belgique, et Hermann Nikolaï à l'institutMax Planck, en Allemagne) proposent un scénario dans le cadre de cette théorie.
En allant au-delà du mur de Planck, ils constatent que tous les paramètres de notre espace temps disparaissent.
Avant l'ère de Planck, il n'existe plus d'espace, mais seulement un temps qui s'étire au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'instant « zéro ». Dans cet intervalle, le temps serait donc infini.

Entre zéro et 10-43 secondes, le temps s'avère infini.

Le choc des branes : En 2001, des astrophysiciens des universités de Cambridge et Princeton partent eux aussi de la théorie des cordes pour imaginer un espace à dix dimensions.
Notre univers serait alors une membrane tridimensionnelle flottant au milieu d'autres membranes dans l'espace.
Deux membranes (ou branes) s'attirent et entrent en collision, transformant alors leur énergie en matière. Le contenu des branes va alors s'organiser tandis qu'elles s'éloignent l'une de l'autre.
L'expansion qui s'est ralentie après le choc va à nouveau s'accélérer lorsque deux branes se rapprochent à nouveau avant une nouvelle collision.


Proton :
Le proton est une particule constitutive du noyau de l'atome. Il porte une charge élémentaire positive et il est constitué de trois autres particules : deux quarks up et un quark down.

Neutron :
Le neutron est une particule de charge électrique nulle, constitutive du noyau de l'atome.
Lié au proton par l'interaction forte, il est composé de trois autres particules : un quark up et deux quarks down.


Noyaux : Ces noyaux qui constitueront le cœur de futurs atomes, sont l'hélium (He3=2P+1N, He4=2P+2N), et, dans des proportions moindres, le deutérium (De=1P+1N) et le lithium (Li7=3P+4N). Le Lithium est l'élément le plus gros synthétisé au cours de cette période.

Ionisation :
L'ionisation est la situation qui prévaut lorsqu'une particule possède une charge positive ou négative. Elle est alors appelé ion. Le proton est chargé positivement, l'électron possède quant à lui une charge négative. La combinaison des deux constitue un atome neutre.


Recombinaison :
http://www.astronomes.com/divers/la-nucleosynthese-primordiale-et-la-naissance-des-atomes/
Cette période commence 377 000 ans après le Big Bang. Au début de cette période, hydrogène et hélium sont ionisés, c'est-à-dire qu'électrons (ions négatifs) et noyaux (ions positifs) demeurent séparés. Lors du refroidissement de l'univers, les électrons vont se combiner avec les noyaux, constituant un ensemble électriquement neutre. à la fin de cette période, les atomes de l'univers sont neutres, et les photons se déplacent librement : ce sont eux que l'on voit lorsqu'on observe le fond diffus cosmologique.

Température :
La température ne dénote qu'un état plus ou moins agité de la matière.
Une intense agitation des composants de la matière se traduit par une température élevée. Au contraire, le retour au calme se traduit par son abaissement Le zéro absolu traduit l'arrêt de tout mouvement. Il vaut -273,15 °C.]



Nébuleuse : Du latin nebula : nuage. Une nébuleuse est constituée de gaz raréfié, ionisé et (ou) de poussières interstellaires.

Degré Kelvin et degré Celsius : La valeur "zéro" du degré Celsius se définit par rapport à la température de fusion de la glace (O°). Sa valeur "100" se définit de son côté par la température d'ébullition de l'eau (100°). La valeur du degré Celsius (1°c) représente le centième de l'écart entre ces deux valeurs.

A la différence du degré Celsius, le Kelvin est une mesure absolue de la température. Sa valeur "zéro" est celle de la cessation de l'agitation thermique. Par rapport à l'échelle Celsius, elle correspond à -273,15°c.

Pour mémoire, l'agitation thermique décrit le mouvement permanent qui agite les atomes et molécules qui constituent la matière. Ce mouvement continuel est directement corrélé à la température.

Galaxie : assemblage d'étoiles, de gaz, de poussières et de matière noire. On peut trouver, en son centre, un trou noir supermassif.

Lentille gravitationnelle :
Une lentille gravitationnelle, selon la théorie de la Relativité Générale d'Einstein, amplifie la lumière des galaxies à la manière d'une loupe. Un alignement parfait entre l'observateur, la lentille et l'objet observé favorise la découverte et l'observation d'objets de plus en plus lointains.



    L'anneau d'Einstein (en jaune) est un mirage gravitationnel
qui résulte de la présence d'un corps céleste très massif (comme un amas de galaxies)
placé entre l'observateur et l'objet lointain.

âge des étoiles :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3901.htm
Cependant, l'exploration de l'univers par le satellite Planck a fourni d'autres données : il a permis d'estimer la naissance des premières étoiles aux alentours de 550 millions d'années après le Big Bang.
C'est d'ailleurs grâce à ces données, que les chercheurs ont pu évaluer le taux actuel d'expansion de l'Univers, et estimer son âge à 13,77 milliards d'années.
D'autres explorations, réalisées en 2007, avec le télescope de l'observatoire W. M. Keck, par une équipe du California Institute of Technology, ont permis de découvrir 6 étoiles en formation dans une galaxie située à 13,2 milliards d'années-lumière, créées lorsque l'Univers n'était âgé que de 500 millions d'années

Orbite : Trajectoire parcourue dans l'espace par un corps autour d'un autre corps sous l'effet de la gravitation.
http://f6gry.free.fr/main/s-elkep.htm

ESO :

L'Observatoire européen austral (ESO - European Southern Observatory) exploite le réseau d'antennes de l'Atacama dans les Andes chiliennes.
Le télescope ALMA (Atacama Large Millimeter Array) est destiné à l'étude du rayonnement en provenance des objets les plus froids de l'Univers. Ce rayonnement se situe entre l'infrarouge et les ondes radios.

Formation des planètes : 6 Mai 2015 : Une équipe du laboratoire « Astrophysique, Instrumentation, Modélisation » Paris - Saclay (AIM – CNRS/CEA/Université Paris Diderot) a élaboré un nouveau modèle représentant sur des millions d'années l'évolution de disques protoplanétaires.
Ce sont des structures géantes composées de poussières et de gaz qui seraient le lieu privilégié de formation des planètes.
Grâce à ce modèle, les scientifiques ont pu déterminer les endroits les plus favorables à la formation des planètes.

Voir aussi : http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/communique_de_presse_le_role_des_pieges_a_planetes_06052015.pdf

Le manteau : Le manteau, en géologie, est la couche intermédiaire entre le noyau et la croûte terrestre.


Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Manteau_%28g%C3%A9ologie%29
http://www.universcience.tv/video-d-ou-vient-le-magma-1555.html

Les stromatolithes :
Un stromatolithe est une structure souvent calcaire qui se développe en milieu aquatique peu profond, marin ou d'eau douce. Ils peut être d'origine biologique (construits par des colonies de cyanobactéries) ou sédimentaire.
Les stromatolithes existaient déjà il y a 3,5 milliards d'années.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stromatolithe

Photosynthèse :
Elle consiste, en exploitant l'énergie solaire captée par les feuilles, à réduire le dioxyde de carbone de l'atmosphère par l'eau absorbée par les racines. Le processus aboutit à la formation de glucides avec libération d'oxygène.


La photosynthèse fournit la matière organique qui se répartit sur toute la chaîne alimentaire.

Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se

L'oxygène atmosphérique :
L'oxygène dans l'atmosphère terrestre, apparu il y a 2,4 milliards d'années, ne serait pas seulement du à la photosynthèse. En effet, des chimistes de l'université de Californie ont réussi à obtenir de l'oxygène en exposant du dioxyde de carbone à des rayonnements ultraviolets.

Oligoéléments :
http://www.bioligofrance.com/les-oligoelements-generalites
Notre organisme est constitué de deux types de matériaux :
- des éléments de construction :
Oxygène + Hydrogène >> 80%
Carbone >> 13%
Azote, Calcium, Magnésium, Fluo, Phosphore, Potassium, Silicium, Sodium, Soufre.
= 99,99%
- des oligoéléments :
Calcium (Ca), Fluor (F), Magnésium (Mg), Phosphore (P), Potassium (K), Silicium (Si), Soufre (S).
Dont oligoéléments catalyseurs :
Manganèse, Cuivre, Fer, Cobalt, Nickel, Molybdène, Zinc, Chrome, Sélénium, Iode, Vanadium.
= 0,01%

Valence :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valence_%28chimie%29

La valence d'un élément chimique est le nombre maximal de liaisons supplémentaires qu'il peut établir avec d'autres éléments pour compléter sa couche électronique externe. Cette couche externe est appelée couche de valence.

    Ainsi, la dernière couche électronique du carbone qui ne possède que 4 électrons est complète avec 8 électrons. Le carbone peut donc établir 4 liaisons supplémentaires avec un ou plusieurs autres éléments.


    De son côté, la couche externe de l'oxygène est également complète avec 8 électrons, or elle n'en possède que 6. Deux liaisons sont donc possibles.


Dans le cas d'une association stable avec le carbone, il faudra donc 2 atomes d'oxygène pour compléter la dernière couche du carbone.

On constate alors que le carbone possède désormais 8 électrons sur sa couche externe, de même que chacun des atomes d'oxygène qui se sont liés avec lui.
On a désormais une molécule de dioxyde de carbone (CO2) stable.


Dans le cas d'une molécule d'eau, la couche électronique de l'hydrogène est complète avec 2 électrons, or elle n'en possède qu'un. Il faudra donc 2 atomes d'hydrogène pour compléter la couche externe de l'oxygène.



Pétrochimie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trochimie
La pétrochimie est à l'origine de l'immense majorité des produits de la vie courante : matières plastiques, fibres synthétiques (polyester, nylon), caoutchouc, médicaments, cosmétiques, etc.1.

Le gaz naturel (méthane et éthane) peut également fournir des molécules exploitables par la pétrochimie. On obtient ainsi des solvants, des détergents, des médicaments, des cosmétiques, des engrais.
On entre aussi dans l'immense domaine des matières plastiques, qui comprennent : des résines, des fibres synthétiques, des plastifiants, des élastomères, des adhésifs, le polyester, le nylon...

Respiration : La respiration désigne à la fois les échanges gazeux (absorption d'oxygène et rejet de dioxyde de carbone) au niveau des poumons, et la respiration cellulaire qui permet d'obtenir de l'énergie par dégradation du glucose.

Mondes intra-terrestres :
Micro-organismes :
Les géologues, assistés par des biologistes n'en finissent plus de découvrir des organismes vivants : bactéries, virus... lors de forages effectués dans le manteau terrestre.
Les premiers ont été découverts en 1987 à 500 m de profondeur sous le fleuve Savannah, dans le sud-est des Etats-Unis. Puis ce furent des bactéries, exhumées depuis les sédiments profonds du Pacifique dans les années 1990.
Les forages révèlent chaque jour une incroyables diversité de molécules organiques et de microorganismes.
Le record en la matière est aujourd'hui détenu par une équipe de chercheurs qui ont détecté des micro-organismes vivants à une profondeur de 2458 m sous le plancher océanique, au large de la péninsule Shimokita, au nord-ouest du Japon.
Ce forage a révélé d'importantes variations dans la concentration d'organismes en fonction de la profondeur atteinte : 100 millions de cellules par centimètre cube dans les premières dizaines de mètres, dans les sédiments déposés sur le plancher océanique, 1 million de cellules à 500 m, une centaine à 1500 m, pour atteindre 10 000 cellules par centimètre cube au plus bas du forage.

La température de 60° à la profondeur de 2458m laisse supposer que l'on puisse trouver des cellules vivantes à des profondeurs bien plus élevées, jusqu'à 4000 m sous le plancher océanique. Pour l'heure, le record est détenu par l'archée Geogemma barossii, un microorganisme procaryote qui résiste à 121°.

Deux hypothèses étaient jusqu'ici avancées et expliquaient la présence de ces micro-organismes : soit ils avaient progressé vers la profondeur à travers des failles, soit ils étaient apparus dans les profondeurs avant de remonter en surface. La découverte de l'équipe japonaise a permis d'envisager une autre possibilité. En effet, l'ADN obtenu dans les couches les plus profondes à proximité de veine de charbon étaient similaires à celui que l'on trouve dans les sols forestiers . Ces organismes avaient donc été enfouis par le jeu de la tectonique des plaques.

Il est donc possible pour des micro-organismes de survivre sans eau, sans lumière ni oxygène, et dans des conditions extrêmes de haute pression.

Molécules organiques :
Si ces découvertes montrent les extraordinaires capacités d'adaptation et de résistance des cellules, d'autres découvertes réalisées lors de ces forages semblent indiquer que la vie ait pu apparaître à l'intérieur des roches.
En effet, les forages révèlent chaque jour une extraordinaire richesse en molécules organiques.

Concernant ces molécules, les chercheurs sont déjà parvenus à montrer que leur origine n'est pas toujours biologique, mais minérale : les premiers résultats obtenus indiquent que les roches du manteau terrestre peuvent elles aussi élaborer des molécules à l'origine de la vie. Ces roches possèdent en outre un élément dont nous avons vu qu'il est indispensable aux réactions chimiques : elles sont parsemées de microcavités où ont lieu ces réactions.

Voir aussi : http://www.science-et-vie.com/2015/07/il-y-a-de-la-vie-a-25-km-sous-le-plancher-oceanique/

La goutte d'eau :
Cette particularité des gouttes d'eau a été découverte lors d'une expérience menée à l'Université de Strasbourg.
Ayant inséré des molécules simples (aldéhydes et amines) dans une goutte d'eau, les chimistes ont découvert que celles-ci formaient rapidement des molécules complexes...

Normalement, aldéhydes et amines (deux molécules organiques) réagissent difficilement ensemble. Or, les chercheurs ont constaté que, dans une goutte, ces composés ne cessent de fusionner, fabricant de nouvelles molécules plus complexes (des imines).

Ce résultat est rendu possible par la seule force de la « tension de surface » qui, en périphérie de la goutte, incite toutes les molécules à se lier entre elles. Une découverte majeure car elle offre enfin un scénario crédible à l'apparition de la vie : les réactions initiées dans les gouttes auraient pu se propager sur la Terre primitive, notamment via les nuages.

Normalement, sur la paroi de la goutte, les molécules d'eau se lient alors plus fortement avec leurs voisines. Ce faisant, elles ne peuvent former des liaisons avec l'extérieur. C'est ce phénomène qui fait que la goutte ne s'étale pas. C'est également lui qui attire vers la paroi d'autres molécules présentes dans la goutte, favorisant la création de nouvelles liaisons.


C'est ainsi que les premières synthèses de molécules complexes ont pu se faire, il y a 3,8 milliards d'années, dans la vapeur d'eau en suspension dans l'atmosphère.

Capables d'échanges avec leur milieu extérieur, capables de modifier leur milieu intérieur, de se diviser et de diffuser ainsi les nouvelles molécules créées en leur sein, les gouttes d'eau micrométriques apparaissent comme la première ébauches des cellules.

Carbone :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carbone

Le carbone, présent sur Terre depuis sa formation, a été produit au cœur des étoiles bien avant la formation du système solaire.
Le carbone a été réparti dans l'Univers lors de l'explosion des étoiles en supernova.
    La supernova de Kepler ou SN 1604 vue par les trois grands télescopes spatiaux :
Chandra (en rayons X), Hubble (dans le spectre visible, et Spitzer (en infrarouge),
avec une vue recombinée (image principale).

Température moyenne de la Terre :
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/effetserre/index.htm

La valeur de la température moyenne est obtenue en faisant, sur une année, la moyenne des températures sur toute la surface de la Terre (océans et continents, la surface de ces derniers étant ramenée au niveau de la mer), et sur toute l'année. On trouve alors une valeur de +15°C, dont on estime qu'elle est connue au dixième de degré près.
Ces valeurs ont été actualisées le 5 avril 2002 sur la base du rapport 2001 du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Notre galaxie :



2 – Rôle de l'homme dans l'évolution de la matière inerte :

Joël de Rosnay : Docteur ès Sciences, ancien chercheur et enseignant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le domaine de la biologie et de l'informatique, il est Président exécutif de Biotics International et Conseiller du Président de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette.

Juliano Pinto

Voir aussi : http://www.bbc.com/news/science-environment-27812218

Miguel Nicolelis : Neuroscientifique brésilien de l'Université Duke aux états-Unis, spécialiste du domaine des interfaces cerveau-machine basées sur l'implantation de centaines de capteurs et micro électrodes dans des cerveaux de rats et de singes.

Intelligence artificielle (IA) : Ensemble de théories et de techniques ayant pour but de faire réaliser par une machine des tâches complexes accomplies normalement par l'homme.
http://www.normalesup.org/~pastre/IA.pdf

Un algorithme est une suite d'opérations mathématiques qui permet de résoudre un problème ou d'obtenir un résultat.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Algorithme

Le Génome est l'ensemble du matériel génétique d'un individu. Il contient, outre les caractéristiques de construction de la structure du vivant, les informations qui vont diriger son comportement.
Utilisé en intelligence artificielle, ce terme fait référence à la mémoire interne qui va déterminer les actions des robots.

Comportement d'un essaim de robots :


Réalisation de figures prédéfinies par un ensemble d'un millier de robots travaillant de manière coopérative, sans intervention humaine .
http://www.usine-digitale.fr/article/flash-mob-de-robots-a-harvard.N278977

Evolution des espèces : L'évolution qui permet l'adaptation des espèces s'observe aujourd'hui même dans la nature. Les chercheurs qui mesurent régulièrement le poids et les dimensions des oiseaux on constaté une évolution visible dans un temps très court : avec le réchauffement climatique, les migrations deviennent moins nécessaires et ils constatent une diminution de la taille des ailes des oiseaux, ainsi que de la forme de leurs plumes.
Les ailes ont d'abord servi d'aide à la propulsion pour les dinosaures, pour courir plus vite ou grimper, avant de devenir le principal organe de déplacement.
Aujourd'hui, on observe le phénomène inverse : les plumes longues et effilées des « voiliers » deviennent plus courtes et arrondies car ces oiseaux passent plus de temps à marcher qu'à voler.

http://www.francetvinfo.fr/sciences/nature-les-oiseaux-perdent-leurs-ailes_1534501.html
http://www.dailymotion.com/video/x4jsido

Prédire : Le lien entre intelligence, compression et prédiction a été formulé par l'informaticien américain Ray Solomonoff.

DREAM : (Deferred Restructuring of experience in Autonomous Machines) p267 corps
DREAM est un projet robotique qui intègre des processus de sommeil et de rêve à l'instar d'une architecture cognitive biologique.

Garik Weinstein, né en 1963 à Bakou (Azerbaïdjan) et devenu Garry Kasparov en adoptant le patronyme russifié de sa mère,
15 fois champion du monde de 1985 à 2000, il est également le premier champion du monde d'échecs battu par un ordinateur, le Deep Blue d'IBM, en 1997.
Jeopardy est un jeu télévisé diffusé depuis 1964, aux états-Unis.
A l'nverse du processus naturel qui consiste à trouver la réponse à une question, il consiste à mettre en lice 3 candidats qui, à partir de réponses, doivent trouver la question correspondante.

L'ISIR : (Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique) est un laboratoire de recherche pluridisciplinaire qui rassemble des chercheurs et enseignants-chercheurs relevant de différentes disciplines des Sciences de l'Ingénieur et de l'Information ainsi que des Sciences du Vivant.Voir aussi : http://www.isir.upmc.fr/

La mémoire autobiographique est constituée par le souvenir de tous les événements qui ont marqué et enrichi la vie d'un individu. Encore appelée mémoire épisodique, elle désigne, en psychologie cognitive, le processus par lequel on se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel).
Cette composante de la mémoire à long terme s'oppose à la mémoire sémantique qui est la mémoire des faits et des concepts.

Proposée en 2008 par Giulio Tononi . la théorie de l'information intégrée est avant tout une théorie mathématique qui présente la particularité de pouvoir s'appliquer à n'importe quel système composé d'éléments qui échangent des informations. Ce faisant, elle peut s'appliquer aux neurones, supports de la conscience.
Cette théorie repose sur deux constats : d'une part, l'information qui arrive à la conscience est une sélection de toutes celles disponibles dans le système, d'autre part, cette sélection constitue un tout que l'on ne peut fragmenter.
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/science-pourra-t-elle-expliquer-conscience-01-08-2013-124354

I.R.M. par diffusion cerveau : Alors que l'I.R.M. fonctionnel permet d'étudier le fonctionnement cérébral en observant les variations de flux sanguin dans le cerveau, l'I.R.M. par diffusion permet de suivre les directions prises par les molécules d'eau le long des faisceaux d'axones. Les images obtenues permettent de localiser les connexions entre les différentes régions du cerveau.

Circuits neuromorphiques : Depuis 1943, tous les systèmes informatiques sont construits selon une architecture modulaire imaginée par John von Neumann, mathématicien et physicien. Unité de calcul et mémoire sont séparées, et gérées par l'unité centrale. Le cerveau, lui, fonctionne sur un mode totalement différent : chaque neurone est polyvalent, jouant tout à la fois le rôle de mémoire, d'unité de calcul et d'unité centrale.
Les nouveaux microprocesseurs doivent donc, pour reproduire le fonctionnement du cerveau, posséder chacun l'ensemble de ces caractéristiques.
Aujourd'hui, deux « neuro puces » respectant à la lettre ce cahier des charges sont testées au centre de recherche d'IBM, à Almaden - (Californie), avec des résultats encourageants. Consommant moins d'énergie que les microprocesseurs classiques, elles sont plus rapides pour des tâches élémentaires comme la reconnaissance des objets.
http://www.ginjfo.com/actualites/science-et-technologie/lavenir-du-pc-les-systemes-neuromorphiques-20140429

Projet Spaun : Alors que jusqu'ici, les simulations réalisaient des modélisations très détaillées d'une seule portion cérébrale, le projet Spaun mené à l'université de Waterloo (Canada) consiste à connecter de nombreuses régions pour les faire fonctionner ensemble. Toutefois, si les performances cognitives de cet ensemble sont spectaculaires (il sait déjà lire, écrire, compter, mémoriser une liste de chiffres, et même raisonner en complétant des séries logiques), il demeure très lent. Simuler une seconde de réflexion prend plus de 2 heures de traitement informatique !

Catégories abstraites d'images : Le laboratoire de recherche de Google et l'université de Stanford ont réussi à concevoir des concepts visuels complexes, tels que « visage d'homme » ou « tête de chat », à partir de collections hétéroclites d'images dont aucun élément n'indique pourtant, au préalable, la nature.»
La machine, constituée d'un groupe de 1000 ordinateurs reliés via le Web, simule l'activité d'une dizaine de milliers de neurones connectés par 1 milliard de synapses. L'organisation de ces connexions est, elle aussi, inspirée de la structure du cortex cérébral : elle ménage neuf couches de neurones, la plus périphérique regroupant ceux qui recueillent directement les informations contenues dans les images soumises. Les couches internes effectuent un travail de filtrage, d'association entre les informations en provenance de neurones voisins.
C'est ainsi qu'après avoir visionné durant trois jours plus de 37 000 images hétérogènes, dont seulement un tiers représentait des figures humaines, la machine a réussi à dégager le concept général de visage humain, sans aucune information préalable ni supervision humaine.
Elle a réussi le miracle de l'émergence d'une abstraction visuelle telle que les neuro scientifique l'imaginent dans notre cerveau.
Au vu de ces résultats, on peut imaginer que le cerveau artificiel sera dans un avenir proche, doté d'une autonomie intellectuelle lui permettant d'appréhender la complexité du monde.

Colonne corticale : Notre cerveau est constitué de neurones dont une grande proportion se situe dans une structure appelée cortex (« écorce » en grec). Chez l'homme ce cortex mesure environ 2 mm d'épaisseur pour une surface de 0,4 m2.
Les neurones du cortex sont arrangés en micro-colonnes de 110 neurones partageant la même fonction. Ces micro-colonnes sont regroupées en colonnes, à raison de 1 000 micro-colonnes au comportement similaire par colonne. Cet arrangement est inné, déterminé par le programme génétique. Dans un cerveau en bon fonctionnement, les colonnes corticales voisines sont assemblées au sein de « cartes » qui traitent un même type d'informations. Par exemple, l'homoncule de Penfield est la carte corticale qui représente le corps.
Voir : http://www.sciences-cognitives.org/TnC/TnC_3/




Homoncule de Penfield - carte corticale de la représentation du corps.

Roger Penrose est un physicien et mathématicien britannique né en 1931.
Après avoir élaboré la théorie qui décrit l'effondrement des étoiles sur elles-mêmes, il a travaillé à une théorie de l'origine de l'univers, apportant sa contribution mathématique à la théorie de la relativité générale.
En 1974, il publie un article où il présente ses premiers pavages non périodiques : les pavages de Penrose. On lui doit quelques objets impossibles, tels le triangle de Penrose.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Penrose

    Un objet impossible est la représentation de la construction fictive d'un objet contraire aux lois physiques connues de la nature.

Un calculateur prodige est une personne capable d'effectuer mentalement des opérations mathématiques impliquant des nombres très grands ou encore des calculs mentaux très rapides.
Le plus souvent, ces calculateurs possèdent un « don », dans le sens où ils n'ont pas étudié les mathématiques. Selon le témoignage de certains d'entre eux, comme la prodige indienne Shakuntala Devi1 (1929-2013), ils « voient » la réponse, une condition appelée synesthésie. Ils sont en général peu éduqués et présentent souvent des particularités cognitives telles que l'autisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calculateur_prodige

Un tamagotchi est un « animal de compagnie » virtuel. D'origine japonaise, ce jeu consiste à simuler l'éducation d'un animal à l'aide d'une console miniature dotée d'un programme informatique.

La Modélisation est une démarche au sein de la PNL (programmation neuro-linguistique) qui permet d'observer les comportements de réussite, d'en déterminer les conditions de succès et de les reproduire au mieux.

Darpa : http://robots.blog.lemonde.fr/2015/12/22/les-projets-futurs-de-la-darpa/











https://www.sommeil-paradoxal.com

3 – La place de l'homme dans l'évolution :

Mohyddin Inb Arabi : (1165-1240), est un musulman andalou, d'origine arabe. Tout à la fois théologien, juriste, poète, métaphysicien, son œuvre domine la spiritualité islamique depuis le XIIIe siècle. Il est le plus grand penseur de la doctrine ésotérique de l'unicité de l'être.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Arabi

Virus : Un virus est un agent infectieux, généralement à base d'ADN ou d'ARN, nécessitant un hôte, le plus souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme et ses constituants pour se répliquer. Si son fonctionnement est essentiellement parasitaire, on le considère de plus en plus comme faisant partie des acaryotes (cellules dépourvues de noyau, d'organites et de métabolisme).

Sa fonction parasitaire de cellules déjà organisées fait que le virus n'est généralement pas reconnu comme le premier élément de la vie organique.
Cependant, même si dans le cas du virus de la mosaïque du tabac ont passe de la matière inerte cristalline à une matière vivante, on ne peut que constater le combat qui existe entre les différentes souches de virus, combat identique à celui que mènent les cellules entre elles, et auquel l'homme n'échappe pas.
Voir aussi : http://www.chups.jussieu.fr/polys/viro/oldpoly/POLY.Chp.1.html

Les virus se combattent mutuellement :
Ils peuvent infecter tous les types de cellules connues en piratant leurs ressources pour se multiplier. Certains d'entre eux peuvent aussi être infectés : dans ce cas, ils peuvent se défendre, grâce à l'équivalent d'un système immunitaire spécialement dédié à la destruction de leurs assaillants.
Dans le camp adverse, les virus assaillants, après être parvenus à pénétrer les défenses du virus cible, se reproduisent grâce à la machinerie génétique de ce dernier.
A l'inverse, si le virus infecté parvient à survivre à l'attaque, il récupère des fragments du matériel génétique de son assaillant, ce qui lui permettra, plus tard, de le reconnaître et de l'éliminer.
Mais ce n'est pas tout, c'est ainsi que, dans une même cellule, on constate des conflits au sein même du génome, par exemple entre des chromosomes sexuels ou entre des gènes paternels et maternels : les éléments participants à un même programme peuvent donc devenir antagonistes... Ce sont ces mêmes conflits qui vont déterminer la sélection.
Voir aussi : Dossier pour la Science 63, Science & Vie 1185

Evolution de la matière :
Age de l'univers 13,8 milliards d'années
Age de la Terre 4,7 milliards d'années – [cf matière §11 page 238]
Période prébiotique 0 à 3,8 milliards d'années
L'évolution de la vie commence après la période prébiotique qui s'échelonne entre la formation de la Terre et 3,8 milliards d'années. 4,7 – 3,8 = 0,9 milliard d'années


Intelligence et conscience :
On pense communément que l'intelligence est l'aptitude à comprendre une situation, à choisir des moyens d'action en fonction des circonstances ; elle exprime la capacité de l'ensemble du cerveau.
La conscience, elle, serait la faculté de connaître sa propre réalité et celle du monde environnant ; on la recherche actuellement en un lieu du cerveau.

Spectre lumineux :



Voir : http://e.m.c.2.free.fr/natlum2.htm

NdA : Langage : Nous prendrons ici le terme de langage au sens de moyen de communiquer des informations.

Puce neuromorphique :
Alors qu'un ordinateur actuel est constitué de modules indépendants, une puce neuromorphique est un microprocesseur simulant le fonctionnement des neurones, intégrant à la fois la réception, la mémorisation et la transmission de l'information.
C'est ainsi qu'après avoir réussi à intégrer dans une puce l'équivalent d'un million de neurones artificiels et 256 millions de synapses, une équipe de chercheurs d'IBM est parvenue à interconnecter 41 puces neuromorphiques simulant un total de 48 millions de neurones artificiels, soit l'équivalent du nombre de neurones que l'on retrouve dans le cerveau d'un rongeur.
Voir : http://www.industrie-techno.com/ibm-reconstitue-un-cerveau-numerique-de-rongeur-avec-48-puces-neuromorphiques.39312

Les principes de la physique quantique :

     Superposition : un objet peut se trouver dans plusieurs états à la fois. Ainsi, un électron peut être animé en un instant de deux vitesses différentes, ou se situer à deux endroits différents.

     Intrication quantique : Même s'ils sont spatialement séparés, l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement. Ainsi, deux objets, A et B, intriqués, ne sont pas indépendants : ils doivent être considérés comme un système unique (A-B).

     Dualité onde - corpuscule : une particule ne va plus être décrite comme un objet ponctuel, mais comme une onde.

     Effet tunnel : si un électron est décrit comme une onde, lorsqu'il aborde un obstacle, il existe une probabilité pour qu'il traverse cet obstacle comme le fait une onde sonore à travers un mur. On parle d'effet tunnel.

     Intégrale de chemin : Pouvant se situer en plusieurs endroits à la fois (ce qu'on appelle superposition), les particules peuvent suivre plusieurs trajectoires en même temps. Ainsi, lorsqu'une particule quantique évolue d'un point vers un autre, elle passe par tous les chemins qui relient ces deux points.

     Quantification : Bien que le résultat d'une mesure ne puisse être déterminé avec certitude en mécanique quantique, certaines quantités ou mesures sont contraintes à prendre des valeurs bien définies. On dit qu'elles sont quantifiées.

     Principe d'incertitude de Heisenberg : il est impossible de déterminer à la fois la position et la vitesse d'une particule.

     Indéterminisme de la mesure :
Si, en mécanique classique, on peut déterminer le résultat d'une mesure, ce n'est pas le cas en physique quantique. En refaisant plusieurs fois la même expérience, on ne trouvera jamais le même résultat : ce résultat est dit probabiliste.

     Décohérence : tous les effets quantiques disparaissent lorsqu'on passe de l'échelle atomique à l'échelle macroscopique.

Voir : https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/09/30/les-7-merveilles-de-la-mecanique-quantique/.

Comment peut-on passer d'un monde quantique indéterminé au monde matériel que nous connaissons ?
Pour cela, il suffit d'imaginer une foule humaine manifestant sur une place.
Chaque individu perdu dans la foule, est en mouvement, et il est impossible de déterminer son emplacement, sa vitesse, et les chemins qu'il emprunte pour aller d'un point à un autre. Toutefois, toutes ces incertitudes disparaissent lorsqu'on passe de l'échelle individuelle à celle de la foule. L'emplacement occupé par l'ensemble des individus est désormais bien localisé, et accessible à la mesure.
De même, les informations échangées individuellement n'apparaissent pas, mais les slogans repris en chœur le sont.

Où est Charlie ?

Bit :
Le bit est l'unité la plus simple dans un système de numération. Il ne peut prendre que deux valeurs désignées généralement par les chiffres 0 et 1.

Peter Shor :
W : En 1994, Peter Shor, chercheur chez AT&T, à pu montrer qu'il est possible de factoriser (transformer une somme algébrique en un produit) de grands nombres dans un temps raisonnable à l'aide d'un calculateur quantique. L'intérêt de Cette découverte dans le domaine de la cryptographie a encouragé la recherche dans ce domaine.

Bus : (Robert) :
Conducteur réunissant plusieurs circuits, et permettant la transmission des informations et (ou) l'apport d'énergie.

Supraconduction :
La supraconduction se caractérise par l'absence de résistance électrique à l'intérieur de certains matériaux. Elle se manifeste à des températures proches du zéro absolu (-273,15 °C). Son intérêt est de permettre en particulier de transporter de l'électricité sans perte d'énergie.

Comment peut-on passer du monde quantique indéterminé, au monde matériel que nous connaissons ?
Il suffit pour cela d'imaginer une foule manifestant sur une place.
Chaque individu perdu dans la foule est en mouvement, et il est impossible de déterminer son emplacement exact, sa vitesse de déplacement, et les chemins qu'il emprunte pour se déplacer.
Toutefois, toutes ces incertitudes disparaissent lorsqu'on passe de l'échelle individuelle à celle de la foule : si les informations individuelles n'apparaissent pas, l'emplacement occupé par l'ensemble des individus est bien localisé, ainsi que les slogans repris en chœur, et les mouvements d'ensemble peuvent être quantifiés.

NdA : Une étude, menée en 1980 sur les cristallines, montre que ces protéines, fabriquées en grande quantité dans les cellules du cristallin de l'œil, sont des enzymes préexistantes, parmi lesquelles un tri est opéré. On retrouve donc, au niveau de la chimie de l'œil, le tri que nous avions évoqué dans le fonctionnement du cortex frontal [cf : Cortex frontal et règles] . Si on ne peut parler d'intelligence et d'anticipations en vue d'un résultat, on pourrait néanmoins penser que le choix du résultat final (les molécules transparentes permettant la vision) est lié à la connaissance des besoins de toutes les cellules de l'organisme pour mieux appréhender l'environnement.
Dossier pour la Science 63 :

4 – Que retenir :

Friedrich Wilhelm Nietzsche : (1844 - 1900) philosophe et poète allemand né à Röcken, en Prusse.

Matière minérale et matière organique :
C'est au chimiste suédois Jacob Berzélius, en 1987, que l'on doit l'apparition du terme de chimie organique. Il place dans cette catégorie tout composé chimique en provenance de matière vivante.
Plus tard, le développement de l'industrie des composés synthétiques a amené à donner une nouvelle définition de ce terme : la chimie organique est aujourd'hui la chimie des composés carbonés, qu'ils soient naturels ou synthétiques.
Dans le domaine du vivant, les éléments qui composent la matière organique sont en nombre limité : on y trouve le carbone C, l'hydrogène H, l'oxygène O, l'azote N ou plus rarement le soufre S, le phosphore P et le chlore Cl.

La distinction que l'on fait généralement entre matière minérale et matière organique, résulte donc du fait que cette dernière est essentiellement impliquée dans la construction du vivant. Toutes deux ne présentent toutefois pas de différence au niveau de la combinaison de particules. Inscrit dans le tableau périodique des éléments chaque atome se présente comme un assemblage de neutrons et de protons dont le nombre croît régulièrement, ce qui est parfaitement représenté par le tableau périodique des éléments.
Voir aussi : http://www.cnrs.fr/cnrs-images/chimieaulycee/THEMES/organique/composes.htm


Trous noirs :
Alors que jusqu'ici un trou noir était un astre où toute la matière s'engloutissait sans espoir d'en ressurgir un jour, une découverte importante de ces dernières années a permis de se rendre compte que les disques autour des trous noirs super massifs émettaient en même temps un vent de gaz dans le milieu interstellaire.
Pour les astronomes, ce mécanisme joue un rôle essentiel dans l'évolution des galaxies. Ces éjections de matières peuvent tout aussi bien disperser des nuages de gaz qui aurait pu se contracter pour former des étoiles, qu'empêcher la formation d'étoiles en apportant encore plus de matière et d'énergie à ces nuages. Les trous noirs pourraient être des créateurs de galaxies : en effet on observe souvent un trou noir à l'intérieur d'une galaxie. C'est le cas pour la nôtre.
Voir aussi : https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-trous-noirs-sortent-de-lombre

La paix indésirable : "La paix indésirable ?" Rapport sur l'utilité des guerres de John Galbraith. Calmann-Lévy, 1968, 209 pages.
Traduction de l'ouvrage américain "Report from iron mountain on the possibility and desirability of peace", paru en 1967 chez Leonard C.LEWIN.
Voir aussi : https://www.monde-diplomatique.fr/1968/05/FLORENNE/28385

LHC :
     Le Grand Collisionneur de Hadrons (Large Hadron Collider ; LHC) est situé dans un anneau de 27 kilomètres à 100 m sous terre à la frontière franco-suisse, près de Genève. Il est actuellement le plus puissant des accélérateurs de particules au monde. Des paquets de protons (ou des ions) de très haute énergie circulant (...) à contre-sens sont accélérés jusqu'à atteindre la vitesse de la lumière.
Ils se percutent en quatre points d'interactions (Atlas, CMS, Alice et LHCb), explosant en une multitude de particules exotiques. C'est ainsi qu'a pu être détecté le boson de Higgs en 2016, particule élémentaire dont l'existence, postulée en 1964 , avait résisté jusque-là à toute investigation.


Voir aussi : http://www.lhc-france.fr/qu-est-ce-que-le-lhc/

Sable :
Le silicium, du latin silex (symbole Si), de numéro atomique 14, est le deuxième élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène. Il existe dans la nature sous forme de dioxyde de silicium (SiO2) (fabriqué par des organismes vivants comme les diatomées ou les radiolaires), ou sous forme de silice amorphe (dans le sable par exemple).
Sous sa forme amorphe, la silice (SiO2), est utilisée depuis très longtemps comme composant essentiel du verre. Elle a, depuis le milieu du XXe siècle de nouveaux usages en électronique (transistors), pour la production de matériaux tels que les silicones ou, pour fabriquer des panneaux solaires.
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Silicium
http://fr.wikihow.com/fabriquer-du-verre

La frontière entre la vie et la mort – l'apparition des moteurs moléculaires :
Les biologistes ont pu mettre en évidence les mécanismes qui animent les flagelles de certaines bactéries [voir ci-dessous].
    Si l'on compare ces mécanismes (ou moteurs moléculaires) à la structure de virus comme celui de la mosaïque du tabac , et en supposant que ce dernier soit à la frontière entre la matière inerte et la vie, on peut envisager qu'avec le tournant de l'évolution que constitue l'apparition de membranes [cf : Le rôle des cloisonnements] , un deuxième tournant se soit produit au moment où, aléatoirement, l'assemblage des molécules a constitué un « moteur » à même de produire des mouvements dirigés malgré l'agitation moléculaire environnante (mouvement Brownien).

Structure hélicoïdale du virus de la mosaïque du tabac.

Voir aussi : http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/2033/2001_8-9_927.pdf?sequence=5
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_mol%C3%A9culaire

Les mécanismes qui propulsent les cellules :
Aujourd'hui, les centres de recherche sont devenus capables de créer des « moteurs moléculaires », c'est-à-dire des moteurs constitués d'un assemblage de molécules capables de produire un mouvement dirigé.
Ces moteurs protéiques, développés en chimie, existent aussi dans le domaine de la biologie.
C'est ainsi que l'on a pu constater, en observant la structure des flagelles de diverses bactéries (Salmonella, Vibrio, et Campylobacter) que leur mouvement était réalisé par de véritables moteurs moléculaires capables de donner vie aux flagelles, et d'orienter le mouvement de la bactérie. (Morgan Beeby / Imperial College de Londres)


Voir aussi : http://www3.imperial.ac.uk/newsandeventspggrp/imperialcollege/newssummary/news_14-3-2016-15-43-51
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flagelle

Influence :
Chacun d'entre nous s'attribue généralement une conscience aboutie. Pourtant il suffit d'observer les êtres humains pour constater qu'ils ne possèdent qu'une part réduite de la « Conscience », réduction dont nous avons vu qu'elle dépendait des conditions d'adaptation à la vie sociale. Prenons l'exemple d'un pays partagé entre trois courants politiques : ceux qui sont de droite n'ont pas conscience de la nécessité des avancées sociales qui sont à l'origine de la richesse commune, pas plus que des nécessités écologiques, ceux de gauche n'ont pas conscience de la nécessité des avancées économiques et oublient les nécessités écologiques, et, de leur côté, les écologistes peuvent eux aussi ne pas s'ouvrir aux thèses défendues par les partisans des deux autres courants.
En résumé, chaque groupe ne possède que 33 % de la Conscience disponible.

Centre de contrôle du lanceur européen Ariane : La salle Jupiter est le centre où toutes les informations sur l'état de la base, du lanceur et de ses satellites convergent pour autoriser le décollage.
Toutefois, si nous pensons, rien qu'en connaissant ce lieu, avoir tout compris d'un lancement et des moyens qui y contribuent, il n'en est rien. En effet, ce serait exclure toute les connaissances qui ont fait évoluer les fusées inventées par les Chinois au Ier siècle après Jésus-Christ, jusqu'à leur forme actuelle.
Ce serait également exclure les mineurs qui extraient les matériaux de base, les chimistes qui élaborent les composants nécessaires, les métallurgistes, ingénieurs et informaticiens qui participent au projet depuis tous les coins du monde.
Ainsi, cette salle n'est que le lieu où se prennent les décisions ultimes. Ce lieu semble important alors qu'il ne saurait exister sans toute la chaîne des réalisations dont les débuts remontent à la nuit des temps.
Ainsi en va-t-il d'un lieu possible dédié à la conscience.

5 – Evolution de la matière en images :

Thomas Henry Huxley : Biologiste, paléontologue et philosophe britannique, il est né le 4 mai 1825 à Ealing et mort le 29 juin 1895 à Eastbourne.

ADN fossile : Un os appartenant à un cheval vieux de plus de 700 000 ans, a été retrouvé en 2003 dans le sol gelé (pargélisol) de Thistle Creek - Yukon (Canada). Le laboratoire de Ludovic Orlando de l'université de Copenhague (Danemark) a pu en analyser l'ADN et reconstituer 70% du génome.



https://www.sommeil-paradoxal.com